MIK22 : Ciao, Padrino !
Par Général
dans
Résumer treize années et un personnage aux milles facettes en seulement une heure et demie d'émission relevait de la gageure. 90 minutes à peine pour raconter dans le détail le rôle crucial qu'a joué Michel dans le développement de Winamax, du Team et du poker français dans sa globalité : impossible ! Alors avec Harper, nous avons fait ce que nous savons faire de mieux : une émission bordélique, partant dans tous les sens, à l'image de celui qui a été un mentor pour nous deux. Depuis le lancement chaotique de Winamax en 2006, avec trois bouts de ficelle (et Patrick Bruel !) jusqu'à l'internationalisation du Team et l'accueil de pros espagnols, italiens et portugais, en passant par Dans la Tête d'un Pro, les séminaires, les voyages un peu partout dans le monde, les perfs (et parfois les cagoules !), les nuits dans le Vieux Vegas ou au micro de la radio, le forum Wam-Poker, ce mythique penalty marqué face à l'ASSE, les thèmes ont fusé de toutes parts, en zigzaguant, sans ordre particulier ni chronologie. Un peu comme une soirée avec Michel, quoi !
Tour à tour médecin, journaliste, commentateur, golfeur, lanceur de dés, le touche-à-tout Michel Abécassis a déjà eu des dizaines de vies : la suivante a déjà débuté. Son autre jeu de cartes préféré, le bridge, celui qu'il pratique depuis l'âge de 16 ans, et dont il fut longtemps l'un des meilleurs représentants, le titille de nouveau. Sa victoire aux Championnats d'Europe l'an passé a ravivé une flamme ancienne, et l'a convaincu qu'il lui restait encore des titres à gagner. Comme par exemple celui de Champion du Monde... Voilà un article qu'il me tarde d'écrire !
En un sens, MIK22 ne quitte pas vraiment le Team Winamax, car l'empreinte qu'il laisse sur l'équipe, cette équipe qu'il a contribué à faire naître, ne risque pas de s'effacer. Et aussi parce qu'il nous l'a promis hier soir : Michel n'oubliera pas le poker. Entre deux titres au bridge, il y aura encore un peu de place pour un tournoi de Hold'em ou de Omaha de temps en temps. Nous voilà rassurés, car comme l'a dit quelqu'un dans le tchat hier, résumant à la perfection le sentiment général, "Je ne suis pas triste pour Michel : je suis triste pour nous."
L'histoire est belle parce qu'elle continue. De la part de tout le staff Winamax : merci pour tout, Michel, et à très bientôt.
Benjo