Les plus grands Allemands de la Ligue 1
Par Paris sportifs
dansPar leur longévité ou leur CV, ils ont marqué l'histoire de la Ligue 1 à leur façon. Avant France - Allemagne, découvrez les plus grands Allemands passés par notre championnat.
Gernot Rohr
Il est le footballeur allemand le plus célèbre de France, si l’on enlève tous les joueurs allemands célèbres : aujourd’hui âgé de 70 ans, Gernot Rohr a marqué plusieurs générations de fans de foot. Après avoir remporté 2 titres de champion de RFA avec le Bayern Munich au début des années 70, le défenseur débarque aux Girondins de Bordeaux en 1977. Il y restera 12 saisons, remportant 3 fois le championnat de France, et y terminera sa carrière, faisant de lui l’Allemand le plus capé de l’histoire de la Ligue 1.
Devenu une légende du club, il emmènera ensuite les Girondins en finale de la Coupe de l’UEFA 1996 en tant qu'entraîneur, mais il sera battu par… son ancien club, le Bayern Munich… d’un certain Jürgen Klinsmann.
Jürgen Klinsmann
On ne présente plus la carrière de l’attaquant teuton : vainqueur de la Coupe de l’UEFA à 2 reprises, en 1991 avec l’Inter puis en 1996 avec le Bayern, champion d’Allemagne, champion du monde en 1990 et vainqueur de l’Euro en 1996 avec l’Allemagne, 2e du Ballon d’Or en 1995. Mais on oublie peut-être un peu rapidement que Jürgen Klinsmann a joué en Ligue 1.
En 1992, il quitte l’Inter pour la Principauté de Monaco. Sa première saison est une réussite : il inscrit 19 buts et permet à l’ASM de terminer 2e à seulement 2 points de l’OM (qui sera plus tard déclassé). Sa deuxième saison sous les couleurs monégasques sera plus mitigée : malgré ses 10 buts en championnat, Monaco termine 9e, atteignant toutefois les demi-finales de la Ligue des Champions contre Milan (défaite 3-0). Seulement 2 ans après son arrivée, il quitte le soleil de la Côte d’Azur pour rejoindre Tottenham.
Rudi Völler
Entre 1992 et 1994, un autre attaquant allemand a fait les beaux jours d’un club du sud de la France. Véritable renard des surfaces, Rudi Völler était un attaquant comme l’Allemagne en a toujours produit, rarement présent dans la construction du jeu, mais toujours à l’affût du bon ballon pour marquer. Après un début de carrière prolifique en Bundesliga, il passe 5 saisons à la Roma. Entre-temps, il dispute 2 finales de Coupe du Monde (défaite en 1986, victoire en 1990).
Après sa défaite en finale de l’Euro en 1992, Rudi Völler rejoint l’une des meilleures équipes d’Europe du moment : l’Olympique de Marseille. L’OM vient de perdre son Ballon d’Or Jean-Pierre Papin, et cherche un buteur expérimenté pour lui succéder. Son duo avec Alen Boksic est l’un des plus prolifiques du continent, et permet aux Phocéens de remporter la première Ligue des Champions de l’histoire du football français, et la seule, malgré les millions dépensés par le PSG. Il quitte Marseille à l’issue de la saison 93-94, lorsque le club est relégué administrativement en Ligue 2.
Franz Beckenbauer
Non, Franz Beckenbauer n’a jamais joué dans le championnat de France. Pourtant, oui, le Kaiser a brièvement fait connaissance avec la Ligue 1. Sa carrière de footballeur n’est plus à présenter, puisqu’il s’agit de l’un des plus beaux CV de l’histoire de ce sport : double Ballon d’Or (1972, 1976), troisième meilleur joueur du 20e siècle derrière Pelé et Cruyff selon l’IFFHS, vainqueur de l’Euro en 1972 et de la Coupe du Monde en 1974, triple vainqueur de la C1 en 1974, 1975 et 1976, son palmarès n’a effectivement rien à envier à celui de Rafael Nadal à Roland-Garros. Mais on a tendance à oublier que Franz Beckenbauer a aussi eu une carrière d'entraîneur à succès. Champion du monde en 1990 avec la Mannschaft, il est, avec Didier Deschamps et le Brésilien Mario Zagallo, l’une des 3 seules personnes à avoir remporté la Coupe du Monde en tant que joueur et sélectionneur.
Une réussite qui a fait trotter une idée dans la tête d’un certain Bernard Tapie. En 1990, l’Allemand se laisse convaincre par le propriétaire de l’OM et prend les rênes de l’équipe jusqu’alors entraînée par Gérard Gili. L’accumulation de mauvais résultats et l’omniprésence de Tapie dans les décisions du quotidien interrompent brusquement sa pige sur le banc de touche : il est remplacé par Raymond Goethals, et récupère le poste de directeur sportif. Il se contente d’être présent sur le banc de touche à l’occasion des matchs de Coupe d’Europe, et participe donc à la première finale de C1 de l’OM, perdue contre Belgrade aux tirs au but. Il quitte l’OM à l’issue de la saison.
Kevin Trapp
Des champions du monde ou d’Europe, des légendes du championnat, et Kevin Trapp. Pourquoi l’ancien gardien du PSG figure-t-il dans ce Top 5 des joueurs allemands qui ont marqué la Ligue 1 ? Tout simplement parce qu’il possède de magnifiques lignes à son palmarès : il restera à jamais le gardien qui a encaissé 6 buts lors de la Remontada. Il a aussi reçu un bisou de Rihanna. C’est déjà pas mal.
Les pages à suivre