Les pires craquages des coachs
Par Paris sportifs
dansTel Genesio qui se met à courser Coulibaly, certains coachs ont parfois eu les fils qui se touchent. La preuve.
Roberto Mancini
La photo a fait le tour du monde : Roberto Mancini, alors aux commandes de Man City, agrippant son attaquant vedette, l'inénarrable Mario Balotelli, par la chasuble lors d'une séance d'entraînement au centre de Carrington. Alors que le coach aurait reproché au buteur d'avoir totalement manqué un tacle, la tension est montée entre les deux hommes qui ont dû être séparés par le staff. Une incartade de plus dans la longue liste des frasques de l’Italien. « Je l’aime parce que nous vivons ensemble depuis de nombreuses années. Je l’ai vu grandir. Mais la relation professionnelle, c’est autre chose et j’ai dit à Mario ce que j’attends de lui », déclare Mancini peu de temps après l'incident dans La Gazzetta dello Sport. « Balotelli a 22 ans et maintenant, il est temps pour lui de faire preuve de professionnalisme. Je demande de sa part du sérieux et de l’engagement à l’entraînement, une vie privée plus stable et un comportement exemplaire sur le terrain ». On connaît la suite...
Sorin Cârtu
Sorin Cărtu, l’ex-entraîneur de Cluj déteste deux choses dans la vie. Les asperges et le plexiglas. C'est sûrement pour cette raison qu'il a littéralement démonté la vitre (en plexiglas, donc) de son banc de touche du Parc Saint-Jacques, un soir de défaite de son club face au FC Bâle. Un coup de colère complètement disproportionné, qui vaut au coach roumain un limogeage immédiat.
L'entraîneur roumain s'était déjà mis en valeur dans un match précédent, en donnant de violents coups de tête à un autre banc en plexiglas. On vous l'a dit, il déteste ça.
Thomas Tuchel
Mécontent de son groupe après une séance collective, le bon vieux Tuchel aurait piqué une colère noire contre ses joueurs du Bayern. Pour se défouler, il aurait cassé des poteaux d'entraînement. Un dingue. Ceci dit, c'est toujours mieux que de ne pas lâcher la main d'Antonio Conte et de lui hurler en pleine face. Sacré Thomas.
Gennaro Gattuso
On le sait, l'Italien est un grand nerveux. Alors en 2016, le coach de l'AC Pise n'a pas trop apprécié que son adjoint vienne l'avertir du temps additionnel. Résultat ? Une grande mandale dans sa gueule. Le groupe vit bien.
Quand Gattuso frappe son adjoint en plein match pic.twitter.com/EaFbEbGsuF
— Insolite-Foot (@InsoliteFoot) April 8, 2016
Delio Rossi
Nous sommes en 2012, 36e journée de Série A, essentielle dans la lutte pour le maintien. Le club de Novara se déplace à Florence avec l’espoir de ne pas descendre en Série B, mais le match nul (2-2) l'a directement envoyé en division inférieure.
Cette rencontre a été marquée par un incident un peu particulier : l'entraîneur de la Fio, Delio Rossi, a agressé l'un de ses joueurs, Adem Ljajic, qui l'avait ironiquement applaudi au moment de son remplacement, à la 32e minute, alors que Novara menait 2-0.
Le technicien italien a alors explosé de colère, s’est précipité sur Ljajic et a littéralement tenté de lui arracher la gueule avant que des dirigeants et joueurs de la Viola ne les séparent. Petite ambiance.
Delio Rossi sera viré dès le lendemain, remplacé sur le banc par Vincenzo Guerini. Rien à voir avec l'ancien joueur du PSG.
Les pages à suivre