Les meilleurs moments du Multiplex
Par Paris sportifs
dansJouissives pour les uns, traumatisantes pour les autres : retour sur les dernières journées cultes de l'Histoire du championnat de France.
Sochaux - PSG (2008)
Nous sommes en 2008, dernière journée de Ligue 1. En énorme difficulté toute la saison, le PSG joue sa survie à Sochaux, ce qui à l'époque n'est pas une mince affaire. Isabey, Dalmat, Boudebouz, Pitau, Faty, Omar Daf : les Avengers du Doubs entendent bien faire chuter les hommes de Paul Le Guen. Mais c'est sans compter sur l'incroyable Amara Diané, qui trompe Teddy Richert une seconde fois à la 83e, offrant ainsi une victoire absolument nécessaire à ses coéquipiers. Le PSG reste dans l'élite et ce maintien est fêté comme un titre par tous les Ultras. Malgré 157 titres depuis cette époque, certains supporters considèrent encore ce match comme l'un des moments les plus forts de l'Histoire du club. Sacré Amara.
Angers - Toulouse (2016)
«Je vais me foutre à poil devant vous,. Je vais vous dire ce que peu de coaches disent, mais je m'en fous de ce que les autres disent. D'ailleurs je ne le sais pas, je suis jamais dans les autres vestiaires. Moi je vous aime. Vous comprenez ? Je vous aime. Je vous aime parce que vous êtes des dignes représentants d'un sport, d'une corporation. Ce que vous faites, ce que vous accomplissez, c'est juste gigantesque. Vous méritez de vous maintenir. Vous méritez de vous maintenir. Ça fait deux mois et demi que je vous dis que vous allez vous maintenir. Le problème, ce n’est pas tant de savoir si je vais passer pour un con. C'est de savoir si vous avez la capacité intellectuelle, technique, physique, de le faire. C'est maintenant qu'il faut le faire. C'est pas demain. C'était pas hier. C'est maintenant.»
Un discours mythique de Pascal Dupraz, une victoire de Toulouse et l'un des moments les plus fous de l'Histoire du championnat. Sacré PD.
PSG - Bordeaux (1999)
Le 29 mai 1999, Bordeaux devient champion de France après une soirée totalement folle. Alors que Marseille mène 1-0 à Nantes, les Bordelais sont malmenés au Parc des Princes. Mais en toute fin de match, le jeune espoir Pascal Feindouno (18 ans) parvient à offrir la victoire à Bordeaux (3-2), et donc le titre de champion qui va avec. Les supporters parisiens sont totalement ravis d'avoir perdu, jouant ainsi un très mauvais tour à l'OM. Bien des années plus tard, les joueurs du PSG eux-mêmes, à l'image de Francis Llacer, reconnaîtront avoir levé le pied : « On n'était pas à 100 % motivés. » Sacré Francis.
Metz - Bordeaux (2001)
Tout est calé. Après une immense carrière longue de 710 matchs en pro, le légendaire Sylvain Kastendeuch joue son dernier match au club. Après un bel hommage en début de match, la soirée part légèrement en couille pour le défenseur. Percuté par le ballon à la 5e minute de jeu, il tombe par terre, totalement K.O. Il est ensuite évacué sur civière, victime d'un traumatisme crânien. On appelle ça des adieux complètement ratés. Sacré Sylvain.
PSG - Caen (2017)
Si le PSG a Amara Diané, Caen possède Ronny Rodelin. Après une victoire miraculeuse au Parc des Princes, le club normand peut remercier son attaquant (pour une fois) qui assure le maintien en marquant à la 91e. Une égalisation miraculeuse qui suffit à Malherbe, envoyant directement Lorient en barrages contre Troyes. Sacré Ronny.
Lyon - Marseille (1997)
Une branlée, une rouste, une catastrophe, une culbute, une débâcle, une déconfiture, une déroute, un échec, une faillite, une gifle, un naufrage, un revers, un fiasco. La liste de synonymes est longue pour évoquer cette rencontre entre l'OL et l'OM. 8-0 pour Lyon, une défaite historique pour les Marseillais, qui reste toujours aujourd'hui la plus large défaite à l'extérieur de l'Histoire du club. « Malheureusement, on ne choisit pas toujours sa sortie » dira sobrement Gérard Gili, l'entraîneur de Marseille, pour ce qui restera son dernier match en tant que coach de l'OM. Sacré Gérard.
Les pages à suivre