Les barrages maudits des clubs français
Par Paris sportifs
dansL'OM a coulé en barrage de la Ligue des Champions face au Panathinaïkos. Au tour de Lille d'entrer dans la légende face à Rijeka.
2016 : Lille - Qabala
Azéri plus du tout. Battu par le FK Qabala en barrages de la Ligue Europa 2016-2017, le LOSC de Frédéric Antonetti tire la gueule alors qu’il se pensait favori. Contraints au nul au Stadium (1-1), les Nordistes s’inclinent 1-0 à Bakou malgré la présence au coup d’envoi de Corchia, Civelli et Eder. Ah. On comprend mieux l’élimination, en fin de compte. Avant le match de jeudi contre Rijeka, qualificatif pour la phase de poules de la Ligue Europa Conférence, on préfère se souvenir de la victoire à Parme (2-0, buts de Landrin et Ecker), au troisième tour préliminaire de la Ligue des champions 2001-2002.
2021 : Monaco - Donetsk
Même les castors sont jaloux. Depuis dix ans, l’AS Monaco est un habitué des barrages. Et très souvent, ils cèdent. Avant le PSV Eindhoven l’an dernier, il y avait eu le Chakhtar Donetsk en 2021 et Valence en 2015. L’élimination ukrainienne est sans doute la plus frustrante. Facile tombeur du Sparta Prague au tour précédent (3-1, 2-0), Monaco mène 2-0 à Kharkiv, domine le match (26 tirs contre 8) mais se fait reprendre. Un but contre son camp de Ruben Aguilar au bout de la prolongation sonne la fin de l’histoire.
2017 : Nice - Naples
Sur les 10 dernières saisons, Monaco, Lille, l’OM et Nice ont disputé un tour préliminaire de la Ligue des Champions. Et seul Monaco a franchi le cap ! C'était face à Villarreal en 2016-2017. L'année suivante, Nice réussit l’exploit de sortir l’Ajax au troisième tour mais le tirage lui donne Naples comme adversaire en barrages. A l’époque, on pense encore que Vincent Koziello deviendra un grand joueur, mais le jeune milieu se fait expulser à Naples et entraîne les siens vers la défaite (2-0). Dommage : avec Seri, Jallet, Plea, Lees-Melou et Saint-Maximin, il y avait de quoi en embêter plus d’un.
1999 : Lyon - Maribor
En ce mois d’août 1999, l’OL n’est pas encore devenu un géant du football français. Renforcé par Tony Vairelles et Sonny Anderson, il s’attend malgré tout à une promenade de santé face aux sympathiques Slovènes de Maribor. À l’aller, le capitaine Caveglia est impuissant, et son club s’incline 1-0 à domicile. En Slovénie, l’OL prend l’eau (2-0) contre toute attente. « On n’était pas prêts » estime Bernard Lacombe. Trop de pression ? Pas assez d’expérience ? Ou un manque de sérieux dans la préparation du match ? 25 ans plus tard, rien n’a vraiment changé du côté des clubs français.
1998 : Metz - Helsinki
En 1998, Metz termine deuxième du championnat mais la fin de saison laisse présager du pire. En tête jusqu'à la 30ème journée, l'équipe lorraine voit in fine Lens la dépasser. Le marché estival des transferts s'avère rude car Pirès, Song et Blanchard quittent le navire. Le président Molinari remplace l'ancien membre des PP flingueurs par un ancien remplaçant de la Juve, Michele Padovano. Le buteur italien, vieillissant et blessé, n’est pas du barrage de la Ligue des Champions face aux modestes finlandais d’Helsinki. La confrontation tourne à la catastrophe : sortis sans gloire (1-1, 1-0), les Messins ne disputeront pas la C1.
Les pages à suivre