Interview de Nikola Lozina

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Star de télé-réalité, Nikola Lozina vit pour vibrer ! Le plus Croate des Belges cherche constamment l'adrénaline sur les sites de paris sportifs, sur les tables de poker et même à la tête d'un club de football.

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D’où te vient ta passion pour le football ? Il paraît que tu ambitionnais de devenir professionnel…

J’ai toujours fait du foot, de l’âge de 5 ans jusqu’à mes 19 ans. C’est mon père qui m’a transmis cette passion. J’avais pour habitude de regarder les matchs à la télévision, la Coupe du Monde notamment, où je suivais l’équipe nationale croate. J’ai toujours joué à un bon niveau mais arrivé à la majorité, j’ai compris que je ne ferais pas carrière dans le football. Je n’étais pas assez courageux, cela demande beaucoup trop de sacrifices. Je me suis donc dirigé vers le mannequinat puis vers la télé-réalité par la suite. Aujourd’hui, je suis retourné dans mon club formateur, où je suis président puisque j’ai racheté le club.

Comment t'es-tu retrouvé à la tête du Royal Football Club Croatia Wandre ?

J’ai racheté le club il y a trois ans lorsqu’il était quasiment à l’abandon. Le président voulait partir, c’était un vieux monsieur. Je ne voulais pas laisser le Croatia Wandre à l’abandon, c’est un club qui me tient à coeur puisqu’il rassemble quasiment tous les Croates de Belgique. On est une communauté soudée, même si on est moins nombreux que les Turcs ou les Marocains par exemple. Je ne voulais pas perdre cette union. J’ai donc mis les petits plats dans les grands et j’ai reformé un comité. J’ai poussé quasiment toute l’équipe dehors pour faire de la place aux jeunes que j’ai pu transférer. Tous les joueurs qui composent l'équipe sont Croates. Avant mon arrivée, le club luttait constamment pour le maintien. La première année après le rachat, on a terminé à la 5e place. Cette année, on a fini vice-champions. Donc la saison prochaine, on vise le titre !

Outre le club de ton enfance, quel est ton club préféré ?

Je n’en ai pas vraiment même si j’aime bien Hajduk Split en Croatie. Sinon, j’ai toujours apprécié les clubs avec une chaude ambiance, mais jamais ceux de la capitale. J’ai donc de l’intérêt pour des clubs comme l’OM et Liverpool, qui ont une vraie histoire et un gros public.

Entre nous, qui a la meilleure équipe : les Marseillais de Ligue 1 ou les Marseillais de W9 ?

(Rire) Les Marseillais de Ligue 1, ceux de W9 sont loin d’être des pros !

Comment prépares-tu tes aventures de télé-réalité ? Fais-tu une préparation physique ?

Je me suis surtout préparé physiquement pour la survie lors du tournage de « Moundir et les apprentis aventuriers ». En ce qui concerne « Les Marseillais vs. Le Reste du Monde », c’est plutôt une préparation mentale. Il y a une épreuve physique tous les trois jours donc ce n’est pas insurmontable. Pour ce programme en particulier, il faut surtout se préparer à vivre en communauté et coupé du monde.

Durant les aventures, tu es le chef de famille. Comment endosses-tu ce rôle ? Quel serait le capitaine qui te ressemble ?

Je suis le capitaine car je suis l’un des seuls rescapés du début. « Les Marseillais vs. Le Reste du Monde », c’était un tout nouveau programme et cinq ans plus tard, je suis toujours là. J’ai rapidement pris le leadership, cela s’est fait naturellement car lorsque je fais quelque chose, j’ai toujours à coeur de diriger, d’être à la baguette. De fil en aiguille, je me suis imposé et j’ai assumé mon statut. J’adore être le chef de famille, avoir la pression sur mes épaules. Si je devais me comparer à un capitaine de football, je dirais Steven Gerrard.

Les belles voitures, les vêtements de luxe, les tatouages, la fiesta... Les stars de télé-réalité semblent partager les mêmes codes que les footballeurs professionnels.

C’est vrai que l’on a la chance de bien gagner notre vie. Les footballeurs, eux, ont un véritable talent et font beaucoup de sacrifices. Nous, on n’a pas vraiment de talent. Par contre, on fait aussi des sacrifices. Une grosse partie de notre vie privée devient publique. On n’a plus vraiment d’intimité. On brade notre image car le moindre de nos faits et gestes va être répété, amplifié et parfois déformé. Un passage télé change ta vie du tout au tout. Tu n’es pas une superstar mais tu es reconnu partout à travers le monde. Cela rejaillit sur ta famille, etc… Il faut rester accessible et gentil en permanence donc tu n’es jamais vraiment tranquille. On sacrifie beaucoup de choses pour mener cette vie. Faire tout ce cirque pour gagner un SMIC et un peu de reconnaissance, je peux te dire je ne le ferais pas !

En tant que natif de Belgique, penses-tu que la possession fait gagner les matchs ?

(Rire) Cette phrase, c’est n’importe quoi ! Je ne supporte pas l’équipe nationale belge, je ne m’y identifie pas. Il y a cinq ou six ans, les Diables Rouges étaient la risée du pays, personne ne les suivait. Depuis qu’il y a eu quelques bons joueurs et des résultats corrects, tout le monde s’improvise supporter de la Belgique. Moi, je suis né avec un maillot de la Croatie et j’ai toujours supporté mon équipe, même lorsqu’elle était au plus bas !

Depuis le Mondial 2018, on imagine que tu partages au moins avec les Belges une certaine rancoeur envers les Français…

Pour la petite anecdote, j’étais en tournage à ce moment-là. Qui dit tournage dit pas de télé, pas de téléphone… Les candidats français avaient tout de même le droit de regarder les matchs de l’Équipe de France, on faisait une petite pause d’une heure et demi. Mais moi ça ne m’intéressait pas du tout, je voulais juste voir la Croatie ! J’ai dû batailler avec la production et vraiment être très gentil pour qu’on m’accorde cette faveur. Au final, j’ai pu prendre mon ordinateur et me mettre dans un coin afin de regarder la Croatie. Durant toute la compétition, j’ai vibré seul, alors qu’au même moment c’était l’hystérie dans mon club… Le jour de la finale, le tournage était terminé. J’étais entouré de 75 personnes qui supportaient les Bleus, productions et candidats confondus. C’était très dur à vivre.

En guise de consolation, Luka Modrić a obtenu le Ballon d’Or aux dépens de champions du monde français comme Varane ou Griezmann. Est-ce une fierté pour toi ?

C’est sûr que ce Ballon d’Or était une immense fierté pour les Croates. Modrić, c’est notre enfant du pays, notre capitaine, une légende. Je trouve que cette récompense est logique et méritée pour l’ensemble de sa carrière. Sans lui, la Croatie n’aurait jamais atteint une finale de Coupe du Monde ! La deuxième place au Mondial a fait notre fierté, c’est une performance historique pour un petit pays de 4,5 millions d’habitants. On a fêté ça comme si on était champions du monde !

Tu es un suiveur de sport assidu. Est-ce que cela te pousse à parier ?

J’ai toujours été passionné par les jeux d’argent. La sensation que les paris procurent est géniale, c’est cette adrénaline que l’on recherche dans la vie.

Il paraît que tu touches quelques jetons au poker également…

Oui ! Le poker est une passion depuis quasiment deux ans maintenant. Un ami m’a motivé à me lancer et depuis je n’ai plus décroché. Je fais énormément de gros tournois, j’arpente les casinos ou bien je joue en ligne sur Winamax. Aujourd’hui, le poker prend une place non négligeable dans ma vie. Pourquoi ne pas envisager une reconversion dans ce domaine d’ici une dizaine d’années !

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