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Interview de Cheick Timité

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Buteur à Nantes dimanche dernier, l’attaquant Cheick Timité découvre la L1 dans la peau d’un titulaire à Amiens.

timité

Tu as commencé le foot à Nanterre. Qui était ton idole à l’époque ?

Ronaldinho. Il avait la classe, la beauté, l’efficacité. J’étais trop jeune pour l’avoir vu au PSG, mais je l’ai découvert au Barça et… wow ! Il dominait sur tous les plans. J’essayais souvent de m’inspirer de lui… et encore aujourd’hui.

Comment t’es-tu retrouvé ensuite à Ajaccio ?

Un recruteur m’a repéré à Nanterre et j’ai eu l’opportunité d’aller là-bas. Au début, forcément, tu as peur de partir, de t’éloigner loin de ta famille. Tu t’interroges : « Qui vais-je croiser ? Est-ce que cela se passera bien sans maman ? » Une fois sur place, j’ai été immédiatement rassuré. Les coéquipiers, le club, les gens étaient au top. Ils m’ont accueilli comme si j’étais là-bas depuis longtemps.

L’an dernier, Amiens te prête à Dunkerque. Comment as-tu vécu ce prêt ?

Je ne l’ai pas vécu comme une punition. Le National, à Dunkerque, était une étape dans ma progression. J’avais encore des trucs à apprendre. On ne fait pas appel à un plombier qui n’a jamais réparé une fuite ! Footballeur, c’est pareil. Cette saison-là, j’ai senti que je progressais (22 apparitions, 6 buts).

Pensais-tu t’imposer aussi vite comme titulaire cette saison ?

Le travail a porté ses fruits. Je joue milieu droit, parfois attaquant. Je prends vraiment goût à ce poste de milieu sur un côté.

Le 0-0 obtenu contre Dijon, concurrent direct pour le maintien, était-il un tournant de la fin de saison ?

C’était un match important mais un tournant, je ne sais pas. Il y en a eu d’autres récemment. On mène 2-1 contre Saint-Etienne et Cabella nous place une frappe sortie de l’espace. Contre Reims, il y a 2-0 et ils parviennent à égaliser… Nous, on ne s’occupe pas des autres. On fait nos matchs, on prend les points et on verra à la fin.

Quel joueur t’impressionne le plus techniquement à Amiens ?

Gurtner (rires). Non, Bodmer.

Et en L1 ?

On commence à bien le connaître… Kylian Mbappé. Ce qu’il montre, semaine après semaine, c’est très très fort.

Quel est l’adversaire direct qui t’a posé le plus de problèmes ?

(Il réfléchit longuement) Jason Denayer (OL), c’était pas mal, hein. Même si je lui ai marqué un but ! Mon premier. Quand mon équipe marque, que ce soit grâce à moi et grâce à un coéquipier, je suis le plus heureux de tous ! Je n’ai jamais été obsédé par le but, ce qui importe est de gagner à la fin, mais c’est toujours un moment spécial.

Ton geste technique préféré ?

Le crochet. J’ai un crochet qui fait mal, l’adversaire ne le voit pas venir !

Que penses-tu de la VAR ?

Franchement, c’est bien, car elle permet d’annuler des erreurs flagrantes et d’aider l’arbitre. Mais j’ai un reproche à lui faire : elle casse le rythme. Ce n’est pas évident pour nous, joueur, de s’arrêter comme ça, dans l’action, de célébrer un but puis d’attendre la décision de la VAR pour savoir s’il sera annulé ou non.

En tant que Cheick, supportes-tu le PSG ?

Non.

Ton pronostic pour la CAN ?

La Cote d’Ivoire, bien sûr !

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Maxime

Né en 1984 le jour d'une victoire 5-0 de l'équipe de France contre la Belgique, je prends depuis les années les unes après les autres sans me poser de question. Aime l'ASSE mais aussi le football.