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[Blog] Le rêve australien

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Guillaume Diaz Blog

2020 va démarrer sur les chapeaux de roue pour moi ! Pour la première fois depuis que je joue le circuit live régulièrement, je vais avoir la chance de me rendre en Australie en janvier, et plus précisément à Melbourne, pour participer aux Aussie Millions. Comme je suis très impatient d’y aller, j’ai décidé d’en faire le sujet de ce nouveau blog. Let’s go!

Comme vous pu le lire dans ces colonnes, Mustapha et Romain ont eux-mêmes traversé le globe l’an dernier et ne m’ont dit que du bien de ce festival. Il s’étale sur trois semaines, avec de gros tournois tous les jours, un main Event XXL a 10 000 $ offrant plus de 1,5 million de dollars au vainqueur, le tout dans une ville magnifique de l’hémisphère sud… ce qui veut dire l’été en janvier ! Bref, je me demande encore pourquoi je n’ai pas tenté le déplacement plus tôt (ah si, peut-être les 40 heures de vol aller-retour…).

En revanche, si je n’ai jamais joué l’Aussie Millions, j’ai déjà pu découvrir ce magnifique pays qu’est l’Australie - une petite partie en tout cas, bonne chance pour tout visiter - et même jouer au poker là-bas.

Il y a un monde ailleurs

Romain - Legat - Volatile

Petit flash-back neuf ans en arrière. Je suis en deuxième année d’IUT et travaille en alternance au golf d’Aix-les-Bains. J’y rencontre un futur presque Champion du Monde de poker, que vous avez pu découvrir cet été lors des WSOP grâce au reportage Winamax, Simon Legat (photo), qui a terminé quatrième sur le Double Stack à 1 000 $.

On passe beaucoup de temps ensemble à discuter de tout et de rien et il me raconte notamment ses anecdotes de séjours en Colombie, en Inde, en Thaïlande et autres. Déjà fasciné par les voyages à l’époque, j’écoute avec enthousiasme ses histoires, ce qui renforce chaque jour mon envie de sillonner la planète le plus tôt possible. À ce moment-là, je joue déjà au poker et commence à gagner de quoi espérer mettre assez d’argent de côté pour financer un voyage de plusieurs mois. Simon étant tombé amoureux de l’Amérique latine (au point d’aller y vivre quelques années plus tard), il me conseille à propos des principaux endroits à visiter. Chaque jour ou presque, je mène des recherches et me mets en tête de partir en fin d’année faire un tour de l’Amérique latine. Je parle de ce projet à mes amis début 2012 et l’un d’eux décide de se joindre à moi.

Problème : plus la date de notre supposé départ approche, plus les incertitudes grandissent. Partir en Amérique latine et voyager pendant six mois sans revenus va nous coûter plus cher que prévu. De plus, je ne réussis pas à mettre autant d’argent de côté que je l’espérais. Notre idée passe donc de partir pour voyager pendant plusieurs mois sans travailler, à partir en espérant gagner de l’argent pour ensuite poursuivre notre route. Un nouveau plan qui semblait bien moins adapté à une destination comme l’Amérique latine. Après de longues hésitations, nous portons donc notre dévolu sur Sydney dans un premier temps, avant de voyager dans le reste de l’Australie et en Asie du sud-est.

Boulangerie japonaise, collecte de fonds et cash game

Guillaume Diaz WPO

Nous voici donc partis en direction de Sydney, à 20 ans, avec un sac plein à craquer sur le dos et quelques milliers d’euros sur le compte. Après quelques jours à profiter de la superbe Bondy Beach (et à dépenser une partie de notre argent qui était censé durer plusieurs mois), nous trouvons un appartement dans le centre de Sydney et commençons à chercher un boulot. Mon pote étant boulanger, il trouve assez facilement du travail dans une boulangerie japonaise (oui, japonaise) mais moi pas vraiment : j’enchaine les boulots de quelques jours/semaines comme faire de la collecte de fonds pour des associations ou décharger des conteneurs. Pas vraiment le rêve imaginé en partant.

Malgré ces difficultés, on passe des moments incroyables, on rencontre des gens de toutes nationalités à chaque fois qu’on sort et on découvre ce sentiment de liberté totale, d’être indépendant à l’autre bout du monde. C’est aussi à ce moment-là que, pour la première fois, je me mets à jouer au poker sérieusement, plus seulement pour m’amuser, mais pour tenter de financer et améliorer les mois qui se profilent. Je découvre le casino de Sydney, un des plus beaux et grands casinos que j’ai vus, avec une vue magnifique en fond sur le port et la ville.

Je pars le soir pour aller jouer en 2 $/5 $, alors que l’on travaille la journée pour une dizaine de dollars de l’heure (on applaudit la gestion de bankroll), et je rentre à 6 heures du matin, croisant mon pote qui part travailler. Je découvre alors cette sensation de sortir du casino après une longue session, totalement déconnecté de la "vie normale", avec en tête uniquement les coups joués pendant la nuit.

Melbourne, my love

Guillaume Diaz SISMIX

À cette période, je joue en cash-game par défaut, car il n’y a pas de tournois réguliers à Sydney, alors qu’online je préfère le MTT, ma vraie passion. Je me souviens d’ailleurs parler à table avec des joueurs qui connaissent l’Aussie Millions : ils me racontent à quels points ces tournois sont incroyables, que le casino est encore plus beau que celui de Sydney… J’ai des étoiles dans les yeux. Malheureusement, nous ne sommes jamais allés à Melbourne, mais dès ce moment-là, je me suis promis d’y aller un jour pour jouer ces fameux tournois.

C’est indéniable, l’Australie fait partie intégrante de mon parcours pokeristique. Vous voulez une preuve de plus ? Le premier livre stratégique sur le poker que j’ai lu était celui de Gus Hansen, où il révèle chaque main qu’il a joué lors de sa victoire en 2007 sur… le Main Event de l’Aussie Millions. Ce livre est absolument incroyable, probablement daté techniquement aujourd’hui, mais il mérite d’être lu, ne serait-ce que pour l’histoire et la manière dont elle est racontée. Forcément, cela n’a fait que renforcer mon imaginaire autour de ce tournoi. J’ai vraiment hâte de pouvoir enfin le jouer, d’autant que l’on devrait être un groupe bien fourni de Français pour accompagner Mustapha et probablement d’autres membres du Team.

Mais avant ce voyage a l’autre bout du monde l’année prochaine, il reste encore quelques tournois sympathiques pour finir 2019 en beauté, avec l’incontournable EPT Prague. Le plan est simple : imiter la performance d’Adrián aux Bahamas et ramener deux trophées à mettre sous le sapin pour Noël !

À très vite, et d’ici-là prenez soin de vous et de vos proches, surtout en cette période de fêtes.

La bonne bise !

Suivez Guillaume et le Team Winamax au (quasi) complet sur l'EPT Prague grâce à notre reportage sur place.


Volatile38

Le vainqueur de la troisième Top Shark Academy possède l’un des plus beaux palmarès de Winamax.

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