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WSOP : I have a dream

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« I say to you today, my friends, so even though we face the difficulties of today and tomorrow, I still have a dream. It is a dream deeply rooted in the American dream. » Traduction : « Je vous le dis aujourd'hui, mes amis, bien que nous ayons à faire face aux difficultés d'aujourd'hui et de demain, je fais pourtant un rêve. C'est un rêve profondément ancré dans le rêve américain ».

Cette magnifique phrase du discours de Martin Luther King prononcé en 1963 résonne dans ma tête jour et nuit à mesure que se rapproche la date fatidique de mon départ pour Las Vegas. Oui, mes amis, je dois bien l'avouer : mon aventure annuelle aux World Series of Poker est un rêve... et cette année, je compte bien les transformer en réalité !Prenons un moment pour rêver tous ensemble...


Nostalgiquement, mes amis, je rêve de souvenirs d'antan, de mes premiers pas à Las Vegas... C'était en 2002 alors que je débutais le poker. J'ai découvert la salle de poker du Mirage et ses vingt tables de Texas Hold'em.Je rêve des premiers dollars que j'ai remportés sur le sol du Nevada en jouant en 1-2$ Limit, majoritairement contre des américaines retraitées.

Je rêve aujourd'hui.

Je rêve d'une belle hôtesse de l'air qui au moment de l'atterrissage nous souhaite la « bienvenue à Las Vegas, la ville sans interdit où tout ce qui n'est pas prohibé n'est pas seulement autorisé mais est même fortement recommandé. Nous vous souhaitons au nom de notre compagnie aérienne un agréable séjour à LAAAAS... VEEEEGAAAAAAS ! »

Je rêve de cette odeur propre au climat désertique du Nevada, d'une chaleur et sécheresse paradoxalement paisible et insupportable à la fois.

Je rêve de mon arrivée à l'Hôtel, avec un grand H. Ou plutôt devrais-je dire un grand E comme Encore, paradis terrestre disposant d'un service hors pair qui se distingue des autres palaces par son harmonie exceptionnelle entre le luxe à la fois simple et moderne et son atmosphère familiale et calme.

Je rêve soudainement d'une carte magnétique, d'une lumière rouge transformée en vert et de l'émotion de découvrir une somptueuse chambre, qui constituera mon univers privilégié durant les deux prochains mois.

Je rêve d'une première sortie, un restaurant entouré d'amis, le célèbre S.W.. Au menu, je commande un Bone-in Rib Eye de 20 ounces, que j'accompagne de Black Truffle Creamed Corn, de Parmesan Creamed Spinach et de French ou plutot Belgian Fries... A l'américaine, quoi. Nous atterrissons ensuite au XS, le club paradisiaque where too much is never enough, lieu délicieusement insolent de charme, où tout le monde il est beau, tout le monde il est riche mais loin d'être gentil, et tout le monde il boit du champagne et des boissons énergisantes.

Je rêve d'un lendemain matin réveillé de bonne heure par notre nouveau Team Manager, Stephane Matheu, coach sportif qui, conformément à l'adage un esprit sain dans un corps sain, nous prépare physiquement à gérer le rythme parfois insoutenable des tournois.

Je rêve de voir les journalistes se ruer vers Patrick, Ludo, Anto, Alexia et tous ceux d'entre nous qui - de près ou de loin - défendent les couleurs de cet incroyable Team qui porte le nom de Winamax. Sa particularité ? Promouvoir un Poker par équipe là où d'autres professionnels n'y voient qu'un jeu individuel.

Je rêve de mon arrivée au Rio, l'hôtel Casino qui accueille les WSOP. Je rêve d'un chiplead en Day 1 ou en Day 2. Je rêve de la tête de Benjo venant faire son coverage pour ma quatrième table finale d'un World Series. Mais cette fois, ce sera lors du tournoi à 25,000$ en 6-max.

Je rêve d'un bluff, d'un 8-2 remporté contre les rois de Phil Helmutt, enragé après s'être couché avant la rivière...

Enfin, je rêve de la consécration ultime... D'un deuxième bracelet. Mais cette fois, ce sera de préférence au Main Event des WSOP, le tournoi le plus convoité de l'univers poker.

Je rêve aujourd'hui.

Malgré les difficultés, les nombreux obstacles croisant sa route, Martin Luther King nourrissait l'espoir que son rêve ne soit pas qu'un simple espoir, mais qu'il s'érige en réalité. Permettez-moi dès lors de lui emprunter sa formidable conclusion : « Je rêve qu'un jour toute vallée sera élevée, toute colline et toute montagne seront abaissées. Les endroits raboteux seront aplanis et les chemins tortueux redressés. Et la gloire du Dieu (du poker) soit révélée et toute chair la verra ».

Mon programme WSOP 2010 :
Samedi 29 mai : Event #3 No-Limit Hold'em 1,000$
Mardi 1er Juin : Event #6 No-Limit Hold'em Shootout 5,000$
Jeudi 3 Juin : Event #9 Pot-Limit Hold'em 1,500$
Mardi 8 Juin : Event #17 No-Limit Hold'em 5,000$
Mardi 10 Juin : Event #20 Pot-Limit Omaha 1,500$
Lundi 14 Juin : Event #26 No-Limit Hold'em/Six Handed 2,500$
Jeudi 17 Juin : Event #32 No-Limit Hold'em/Six Handed 5,000$
Dimanche 20 Juin : Event #38 Pot-Limit Hold'em Championship 10,000$
Mardi 22 Juin : Event #41 Pot-Limit Omaha Hi-low Split-8 or Better 1,500$
Samedi 26 Juin : Event #47 No-Limit Hold’em 1,000$
Lundi 28 Juin : Event #50 Pot-Limit Omaha 5,000$
Mercredi 30 Juin : Event #52 No-Limit Hold’em/Six Handed 25,000$
Lundi 5 Juillet : Event #57 No-Limit Hold'em Championship $10,000


KitBul

EPT, WPT, WSOP : pas un circuit majeur n’a résisté à l’appétit de victoire du Belge du Team Winamax, qui n’est pas pour autant rassasié.

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