Winamax

Un pour tous, tous pour un !

Par dans

On dit que la pire journée de l'année pour un joueur de poker, c'est celle de son élimination du Main Event des WSOP. Ce n'est pas faux, mais je dois vous avouer que cette petite mort, je l'ai également ressentie lors de la récente élimination du Team Pro du KING5, la seule compétition gratuite qui me fasse bondir à chaque pot gagné. Il y a une magie et une atmosphère spéciale autour de cette épreuve. Le poker est un sport très individualiste et avoir la possibilité de prendre part à un tel marathon en équipe ajoute énormément de fun à la compétition. Quand l'un des coéquipiers est à tapis, c'est toute l'équipe qui vibre avec lui, qui appelle les cartes et pousse des cris dignes d'un PSG-OM des grands soirs. Je me suis par exemple surprise à être plus concentrée sur les tables de mes coéquipiers que sur la demi-finale de mon Deepstack Hold'em.

Et je ne suis pas la seule. Durant le Stade 1, Davidi Kitai nous a tous fait mourir de rire en lâchant sur le WinaChat : « j'ai fait un fold que je n'aurais pas fait sur le One Drop à un million de dollars l'entrée ». La main en question ? Un dame valet qu'il a décidé de coucher en début de parole. Là où il aurait relancé contre Dan Colman, Ole Schemion ou encore Vanessa Selbst, le Génie a simplement passé contre les représentants des Poker Rangers, des mères Denis ou encore de la Shark Agency. La raison ? Notre tactique commune on ne peut plus claire en début de tournoi : jouer serré !

C'est que nous avons un professionnel du KING5 dans l'équipe. Monsieur Michel Abécassis, chef des opérations. Chacun de nos faits et gestes étaient observés par le Doc' depuis son quartier général, où il avait en permanence la calculatrice à portée de mains pour nous dire s'il fallait se laisser mourir pour gagner trois places au classement général ou au contraire, quitte à capituler, foncer en première ligne dans l'espoir de monter des jetons. Et le Général n'est pas du genre à laisser ses partenaires seuls au front. Quelle que soit l'heure, que l'équipe soit éliminée ou non, le Major Abécassis reste en contact radio. Un travail que lui avait confié son binôme Ludovic Riehl, capitaine de notre équipe.

Je ne suis pas vraiment étonnée qu'on soit tant emballés par ce challenge. On a récemment pu constater que le poker en équipe avait bel et bien sa place avec la tenue des Global Poker Masters qui ont vu s'affronter quelques uns des meilleurs joueurs du monde. Avec ce même état d'esprit : il y a certes un prix au bout mais ce qui anime et motive, c'est l'esprit de compétition, pouvoir s'entraider, encourager ses coéquipiers mais aussi les chambrer ou leur mettre la pression. C'est avoir une deuxième vie lorsqu'on est soit-même éliminé dès le début de la partie !

L'an dernier, c'est au Stade 4 que nous avions rendu les armes, terminant parmi les 50 meilleures équipes. Cette année, il s'en est malheureusement fallu de peu pour rejoindre le Stade 3. Une déception, d'autant plus qu'on avait dans nos rangs Valentin « NickHautine » Devooght, finaliste malheureux de la Top Shark Academy, pour qui « tant pis, cette année, Vegas, ce sera à la télé... » Cela me pince le cœur et me laisse imaginer toute la passion et l'espoir des 5000 équipes inscrites avec ce rêve à la clé. Alors si vous êtes toujours dans la compétition, accrochez-vous, donnez-tout, le jeu en vaut la chandelle !


O RLY

Une des premières vraies terreurs au féminin de la nouvelle génération. Un talent fou de choc et de charme !

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