Un belge à la conquête de la France
Je suis dans le TGV en direction de Cannes, où je vais jouer le Partouche Poker Tour… Et cinq heures de train, c’est long ! J’aurais pu prendre l’avion me direz-vous, mais disons qu’en ce 11 septembre, j’ai préféré éviter. Ce n’est pas tant une question de superstition. C’est juste que ce jour-là, les probabilités d’attentats sont plus élevées que d’habitude et que les contrôles sont renforcés.
Toute la communauté du poker est présente dans le train… mais on ne peut pas dire que j’ai hérité du compartiment le plus animé ! A ma gauche, il y a une mamie qui dort. C’est d’ailleurs embêtant parce que j’aimerais bien rejoindre le wagon-bar, mais je n’ose pas la réveiller. Devant moi, une famille polonaise. Malgré mes origines, je ne comprends pas le moindre mot de ce qu’ils racontent. Je trip néanmoins bien sur la prononciation des mots, tout en réalisant que cette langue n’est vraiment pas classe. Bref, toutes les conditions sont réunies pour écrire un blog !
Revenons d’abord rapidement sur mes World Series of Poker. Le bilan est positif : j’ai atteint l’argent six fois sur les onze tournois que j’ai joué. Ces résultats m’ont une nouvelle fois prouvé que j’étais très à l’aise face au jeu des américains. J’ai surtout taché de proposer un jeu très solide dans mes tournois de prédilection : le Pot-Limit Hold’em et short-handed, où j’ai fait ITM dans les trois seuls tournois joués.
Certes, j’ai manqué de réussite pour atteindre une table finale. Mais ce n’est pas la seule explication. J’avoue avoir mis de côté ma philosophie d’antan (appelé le play to win par les réguliers de tournois de 2007) qui consiste à prendre... Lire la suite