[Blog] PLO : la quatrième dimension

Par dans Général il y a plus d'un an.

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En 2012, je m’étais préparée pour participer aux tournois de variantes des World Series of Poker, les fameuses épreuves “Mixed Games”. J’avais engagé un coach durant les mois précédents et j’avais appris des formes de poker que je serai bien incapable de nommer aujourd’hui. Mon palmarès l’atteste : cette année-là, j’ai signé un deep run dans un tournoi de Deuce to Seven Triple Draw (26ᵉ sur 285). Douze ans plus tard, ne venez même pas me demander les règles de ce jeu : ne serait-ce que son nom ne m’évoque absolument rien.

Si je me rappelle tout ça, c’est pour évoquer le potentiel, à mon avis immense, des autres variantes que notre cher No-Limit Hold’em. Non seulement parce que, sur les tournois Mixed Games, les fields sont beaucoup plus petits, ce qui augmente considérablement les chances de décrocher un bracelet. Mais aussi parce que malgré la présence de réguliers compétents, on retrouve aussi des joueurs old-school qui ne s’adaptent pas forcément très bien aux nouvelles tendances. Et je ne parle même pas du fait que, quand bien même les règles du jeu changent, cela reste un tournoi : comme en No-Limit Hold’em, il faut jongler avec les dynamiques, savoir changer de vitesse au bon moment, savoir quand mettre la pression ou non, en fonction de son tapis et de celui de ses adversaires. Mais, après ce fameux été 2012, j’ai perdu la motivation et la discipline pour passer des heures à jouer à des “jeux chelous” : petit à petit, le NLHE a repris sa place de numéro un.

Est-ce à dire que je vais faire mon grand retour sur les tables de Mixed Games. Pas tout à fait ! Pas toutes, en tout cas.

Un changement express(o)

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Rassurez-vous : je compte toujours passer du temps à bosser le Texas Hold’em, tout simplement car... Lire la suite

Sur la route

Par dans Tournois LiveCash Game Online il y a plus de 12 ans.

Au poker, on parle souvent d'objectifs, qu'ils soient de moyens ou de résultats. J'ai longtemps été un farouche opposant à l'idée même de se fixer des objectifs de résultats, préférant ceux de moyens. Mais avec le temps (le coaching mental, la thérapie et les engueulades avec mes amis), j'ai compris que sans objectifs de résultats, on ne pouvait pas mettre en œuvre de manière efficace des "moyens".

Ici, nous ne sommes clairement pas en train de savoir si la poule était là avant l'œuf : sans objectifs définis, il n'y a pas de moyens. Après, on s'avoue ou non ses objectifs. C'est le problème de beaucoup de personnes et pas seulement des joueurs de poker.

Si on se fixe pour objectif de jouer 50,000 mains à une certaine limite juste « pour voir comment on s'en sort », l'objectif non avoué est de battre la limite mais on ne le verbalise pas par peur de l'échec.

Du coup, on ne l'avoue pas publiquement et on ne se "mouille" pas. Ainsi, on se met moins de pression pour réussir, et on s'en tient à un objectif de moyen alors qu'on aurait pu tout mettre en œuvre pour atteindre l'objectif de résultat non avoué.

La peur de l'échec, c'est aussi et surtout la peur du regard des autres, et non pas la peur de s'auto-décevoir comme beaucoup pensent. Si on met tout en œuvre pour atteindre un objectif et qu'on échoue, on en retire toujours une forme de satisfaction qui durera bien plus longtemps que la brève déception. Et on aura en plus une réponse quant à notre capacité ou non à réussir.

Le vrai problème, c'est le regard des autres au sens large mais aussi le regard de nos proches. Il est très important d'être soutenu par notre entourage et je sais - comme beaucoup d'entre vous - qu'il est parfois... Lire la suite