Winamax

[Blog] Ma victoire irlandaise

Par dans GénéralTournois Live il y a plus de 5 ans.

Blog Gaëlle
Avertissement : si vous n’étiez pas à Dublin cette année, vous allez, une fois terminée votre lecture, me prendre au mieux pour une folle, au pire pour une névrosée de la boisson. C’est qu’au-dessus de la salle de poker du Winamax Poker Open, au premier étage du centre de conférences du City West Hotel, l’ambiance est difficile à retranscrire. Vous avez sûrement vu un paquet de vidéos, ou lu les articles et posts sur les réseaux sociaux. Mais croyez-moi : pour assimiler ce qu’il s’est réellement passé là-haut, il fallait être sur place.

« Il », c’est le Winamax Beer Pong Open. Un tournoi pas loin d'être aussi prisé que le Main Event. Vous voyez, vous commencez déjà à me regarder de travers. Pourtant, une fois l'aspect financier écarté, je peux vous assurer que le trophée ramené à l'aide des petites balles de plastique est regardé avec des yeux aussi envieux que celui ramené à l'aide de petites tranches de céramique. En mai dernier, au SISMIX, je me suis retrouvée un long moment aux côtés de Guignol. Il venait de perdre en finale du WBPO de Marrakech. Je peux vous assurer : je ne l’avais jamais vu dans un tel état. Si le voir enchainer quelques liqueurs (ayant malencontreusement oublié de venir avec leurs petits copains les softs) ne m'a pas trop étonnée, c'est son regard noir et vide qui est venu m'interloquer.

- Ça va ?
- C'était mon rêve, putain.


Je vous avoue qu'à ce moment-là, je me suis tout de même dit qu'il en faisait un peu trop. J'avais moi-même terminé en 16e de finale du tournoi, après quelques lancers épiques en compagnie d'Adrien Delmas, mais m'en étais assez vite remise une fois la partie terminée. C'est durant l'été qui a suivi que la fièvre est montée. Avec la table siglée Winamax à la maison et... Lire la suite

[Blog] Fabulous Villa Las Vegas

Par dans Général il y a plus de 5 ans.

La migration annuelle des joueurs de poker étant terminée, laissez-moi vous parler un peu de l’environnement de travail du Team Winamax pour les WSOP. L’an dernier déjà, l'équipe avait décidé de louer une villa afin d’être dans les meilleures conditions possibles pour ship un bracelet à Vegas. Je ne faisais malheureusement pas partie de la fête, ayant préféré louer une maison en famille. Ce n’est pas tant cette bande de joyeux lurons qui m’effrayait, mais plutôt ma petite alarme nocturne de deux ans, qui aurait certainement été moyennement appréciée au sein des troupes...

Cette année, pas d’enfant dans les valises, je me lance ! Petit astuce pour dénicher la villa de vos rêves à Vegas : réservez le plus tôt possible, dans l'idéal au moins six mois à l'avance. C'est ce que nous avons fait cette année et le résultat a été au-delà de nos espérances : un petit paradis au milieu du désert. On ne va pas se mentir, c'est quand même bien plus simple de sauter d'un tournoi quand on retrouve de telles conditions en rentrant à la villa : potes, piscine, jacuzzi, salle de sport, billard... La pilule est tout de suite plus facile à avaler.

J’ai toujours pensé qu'une colocation avec des joueurs de poker était un vrai plus pour un joueur professionnel. Il est beaucoup plus facile d’échanger sur des mains ou de se motiver quand on voit les colocs qui enchaînent les perfs' et, inversement, de partager ses doutes lorsque rien ne semble aller dans le bon sens. On le sait tous : le poker est un jeu mentalement épuisant et très individuel. Avoir la possibilité de partager aussi bien les aspects positifs que négatifs confère au jeu une dimension collective vraiment appréciable.

Team
C'est précisément ce que j'ai adoré dans cette villa.... Lire la suite

[Blog] Quiz : quel joueur du Team Winamax êtes vous ?

Par dans Général il y a plus de 5 ans.

Blog Gaëlle
Qu’est-ce qu’un bon moment passé au soleil sans un test psychologique ? Je vous en propose un petit pour savoir quel joueur du Team Winamax vous êtes !

1/ Hors de position avec un tirage couleur hauteur Valet au flop, que faites-vous ?

♠ Impassible, vous optez pour un check-call avant de prendre l'initiative sur le turn pour déstabiliser votre adversaire.
▲Vous check-raisez votre adversaire à tapis et le menacez de lui asséner un coup de tête sur le parking s'il paie.
♣ Vous sortez votre ordinateur pour établir ses ranges dans PioSolver, déterminez sa fréquence de pourcentage de c-bet au flop et le nombre de bluffs que vous devez avoir dans ce spot. 37% ? Yallah, c'est un check-raise.
■ Vous observez sa carotide pendant 4 minutes avant de call, persuadé que votre hauteur est devant.
♦ Vous interrogez votre adversaire et vous apercevez que vous êtes déjà passé par sa bourgade de naissance lors d’un été universitaire langoureux. Vous divaguez durant de longues minutes, lui racontez l'histoire cette période torride et votre main est brûlée.
● Vous n'êtes pas dans cette situation car vous avez déjà fait tapis préflop.

2/ Le manager du Team Stéphane Matheu vient d'envoyer le calendrier des étapes du Winamax Poker Tour : vous ne disposez que de quelques minutes pour choisir la ville où vous rendre ! Où partez-vous ?

♣ Bordeaux
■ Nice
▲Saint-Denis
♦ Lyon
● Grenoble
♠ Montélimar

Pause dîner
3/ C'est l'heure de la pause diner ! Que commandez-vous ?

♣ Des pâtes. Simplicité, efficacité.
▲C'est protéiné, c'est mangé.
■ Un jambon cru raffiné.
● Un burger. Avec des frites. Puis des pâtes. Puis un bagel. Puis ce morceau de pizza qui traine sur l’assiette de votre voisin. Et vous... Lire la suite

[Blog] Coup de boost

Par dans Tournois LiveLife Style il y a plus de 5 ans.

Que ce soit dans le poker, le sport ou dans tout autre domaine où le dépassement de soi est important, il est parfois difficile de conserver intacte sa motivation, jour après jour, année après année. Je dois avouer que c'est un problème auquel j'ai été confrontée à maintes reprises durant mes huit années en tant que joueuse professionnelle.

Avec du recul, il m'est aujourd'hui facile d'identifier les pics et les baisses de motivation que j'ai dû affronter. Après une fin d'année 2011 difficile où le grind en cash game online a été délicat, j'intègre le Team Winamax en 2012. Le regain de motivation est immédiat, et c'est gonflée à bloc que je débute mes tournois en arborant tout fièrement mon logo au W rouge. La variance a été plus que clémente avec moi cette même année puisque j'ai enchainé les places payées, avant de réaliser ma meilleure perf à ce jour, cette à la fois magnifique et douloureuse dixième place du Main Event des WSOP.

Cette arrivée fracassante m'a mise sur un petit nuage : je me suis laissée porter par mes résultats tout au long de l'année qui a suivi. Les mois passent et les places payées se font de moins en moins nombreuses. Le constat est sans appel : je signe en 2013 ma pire année de joueuse professionnelle. Au départ, je n'ai pas tiré la sonnette d'alarme, mais il a rapidement fallu que je me rende à l'évidence. De l'excès de confiance et un manque de travail sont clairement à l'origine de ce manque de résultats : il est temps de se reprendre en main.

Gaelle Barcelone
Je commence l'année 2014 sur les chapeaux de roue avec une deuxième place sur le Winamax Poker Tour. Je suis reboostée mais n'ai pas toujours la tête au poker. Ou plutôt, le poker n'est plus ma seule préoccupation. Je vais avoir un bébé mais essaie... Lire la suite

[Blog] You'll never play alone

Par dans Général il y a plus de 6 ans.

Gaëlle Baumann
Dimanche dernier, en voyant des visages apparaître sur mon écran, à la place des habituelles voix du Multiplex Poker, j'ai été prise d'une sensation étrange. Non pas que j'ai été étonnée de découvrir ces trois éphèbes à la chevelure douteuse – je les connais déjà bien, les artistes ! - mais cela m'a permis de prendre conscience d'une chose : ça fait bien longtemps que je ne joue plus seule.

Lorsque j'ai commencé à jouer au poker en ligne il y a une dizaine d'années, le calme régnait dans la pièce. Si un petit Capital en fond visuel pouvait être un moteur pour ma bankroll, j'essayais plutôt d’installer une ambiance « poker » pendant mes sessions. Mais les contenus étaient peu nombreux... Oh, j'aurais pu écouter de la musique à la place, mais les téléchargements à 0,12 kb/seconde sur eMule avaient plus tendance à me mettre en tilt qu'à apporter la sérénité escomptée ! Car c’est là que réside l’intérêt de chercher de la compagnie lorsque l’on fait face à ses tables : briser la solitude inhérente au jeu sans perdre sa concentration au cours des longues heures que peuvent durer une session. Depuis quelques années, c'est tout trouvé : je m'accompagne de la communauté.

Je ne vais néanmoins pas vous mentir, il y a certaines situations durant lesquelles on reste désespérément seule. Il y deux semaines, par exemple, je terminais en 40e place parmi près de 22 000 joueurs sur le tournoi Colossus des Winamax Series. Ma dernière main ? As-Roi contre deux As. Le pire, c'est que ma connexion a subi un bug au moment où mon adversaire réfléchissait à payer mon tapis... J'étais persuadée qu'il allait passer : sans comprendre pourquoi, un message a subitement fait apparition sur mon écran. « Vous avez terminé 40ème,... Lire la suite

[Blog] Comment j'ai gagné un concert privé

Par dans Life Style il y a plus de 6 ans.

Gaëlle Blog Concert Facebook

S'il y a une chose que le poker en live peut nous apporter par rapport au jeu online, c'est le contact humain, la rencontre avec des personnes de tous horizons. C'est encore plus vrai lorsqu'on a la chance de faire partie du Team Winamax. Si je devais faire le bilan de mes six dernières années passées au sein de cette grande famille, au-delà des émotions indescriptibles que j'ai pu vivre grâce à ce jeu, je retiendrais en premier lieu toutes les rencontres incroyables que j'ai pu faire lors de mes déplacements : joueurs pros et amateurs réunis autour de la même passion, mais aussi des personnalités que j'admire, artistes, sportifs de haut niveau, hommes d'affaire brillants... Des personnages souvent hauts en couleur et dont je ne pensais pas croiser la route un jour.

Vous m'imaginez moi, fan de Téléphone, saluer un Jean-Louis Aubert tout sourire lors d'un dîner à Deauville, qui en me tendant la main m'annonce "Je suis fan, j'ai vu toutes vos vidéos !" J'en suis restée bouche bée. Ou encore expliquer la zone de push à Louis Bertignac au retour d'un dinner break le long de la plage. Je ne suis généralement pas très fan girl, mais simplement croiser Matt Damon ou Aaron Paul dans les couloirs du Rio, c'est quand même un petit kiff pour la cinéphile que je suis. Par contre j'avoue ne pas avoir compris l'attroupement autour d'une table à Barcelone jusqu'à ce qu'on m'explique qu'il s'agissait d'un certain Neymar... Eh oui vous l'aurez compris, le football, c'est pas mon dada.

Tous fous du MAD

Gaelle - Mike

Mike et Gaëlle lors du dernier SISMIX.

Parmi tout ce beau monde, j'ai pu côtoyer à plusieurs reprises Mike d'Inca, chanteur du groupe Sinsémilia, grand passionné de reggae autant que de poker, et... Lire la suite

[Blog] Bad Beat en BlaBlaCar

Par dans Général il y a plus de 6 ans.

Bad Beat en Blabla Car

Pour aller à Barcelone, j'ai décidé d'utiliser l'option co-voiturage. Cinq heures de trajet entre Montélimar et la ville catalane pour m'épargner de l'attente aux aéroports et de bien trop nombreuses correspondances. Mon compagnon de route s'appelle Marc, la trentaine bien tassée, barbe de neuf jours, calvitie non assumée et noté 3,4 étoiles sur BlaBlaCar (site n°1 de covoiturage en France). « Ponctuel et bon chauffeur » selon un premier commentaire publié sur le site. « Tout était parfait mais prévoyez des écouteurs » conseille un autre.

Alors qu'il passe fièrement à pleine balle sur la gauche de la zone de péage - « Regarde-moi tous ces cons qui n'ont pas le télépéage, » se marre-t-il -, le voilà qui engage la discussion.

- Tu fais quoi dans la vie ?
- Je joue au poker.
- Ah ouais, en attendant de trouver un boulot ?

J'ai regardé le GPS. 4h36 avant l'arrivée à destination. À cet instant, j'aurais pu choisir l'option facile et répondre quelque chose comme « Oui, j'espère vite trouver un emploi. » Mais non.

- Non, c'est mon métier. Je suis joueuse de poker professionnelle.

Il n'a pas répondu. Mais alors qu'il passait frénétiquement de Chérie FM à Skyrock en passant par Rires et Chansons - « Ils mettent toujours un mec pas drôle puis Coluche pour rattraper le coup », analyse-t-il -, je sentais qu'il bouillonnait intérieurement. Puis le couperet est tombé.

- Mais de toute façon le poker, il faut beaucoup de chatte non ?

Temps de trajet restant : 4h24. L'étau s’était déjà refermé sur moi.

- Il y a une part de chance, c'est sûr, mais c'est avant tout beaucoup de travail pour minimiser ce facteur.

Ma réponse, il... Lire la suite

[Blog] Un carré et le temps s'est arrêté

Par dans Analyse de mains il y a plus de 6 ans.

gaelle1

J'ai le cœur qui bat. Il faut que je masque mes émotions. « Ne bouge pas. Réfléchis à comment rentabiliser cette main. » Je viens de faire un carré au Day 1 du Main Event des championnats du monde. Et en plus, c’est contre Vanessa Selbst. Elle qui aime tellement faire grossir les pots pour mettre la pression... Je vais miser ce turn, elle abandonnera rarement après avoir misé sur un flop monocolore. Elle peut croire que je possède une top paire ou même un semi bluff. Whaou ! Elle check-raise et envoie un overbet river. Mais... C'est dingue ! Je n'ai plus qu'à envoyer mon tapis. 

Je vois son visage qui se décompose. Peut-elle vraiment avoir ce qu'elle représente ? Un full aux As ? Cette rencontre serait complètement dingue. Là, sur la table télévisée, les deux nanas viennent de s’envoyer des relances et des sur-relances, jusqu'à ce qu'il y en ait une à tapis. Et maintenant Vanessa hésite.

Forcément, je me sens bien. Avec un carré, c'est plus facile d'être à l'aise me direz-vous. Mais il y a autre chose : je connais l'atmosphère de cette table. Je l’ai découverte en 2012, lorsque je me suis hissée jusqu'à la dixième place. J'ai goûté de nouveau à ses joies l'an dernier, lorsque j'étais la dernière femme du tournoi encore en piste. Et, aujourd'hui, me voilà à tapis sur le Day 1 du Main Event avec un jeu absolument imbattable.

Lorsque je prenais mon petit-déjeuner le matin-même, j'avais pourtant assuré qu'il y avait très peu de chances de me voir à tapis durant le Day 1. Les jetons valent tellement chers et le tournoi est tellement long que mon plan était de garder les pots le plus petit possible.

Mais voilà, je me suis retrouvée à table avec Vanessa Selbst et Noah Schwartz. Une... Lire la suite

[Blog] Le retard est la politesse des artistes

Par dans Général il y a plus de 7 ans.

Gaëlle Baumann Finale WiPT 2017

Ce n’est pas moi qui le dis, c’est André Maurois, romancier de son état. Bon, il a aussi dit que « les femmes, c'est comme les chevaux, il faut leur parler avant de leur passer la bride. » Tout compte fait, je n'aurais peut-être pas dû attaquer par une citation de ce genre... Mais qu'importe, arrêtons net cette rubrique littéraire.

Ne paniquez pas devant ce titre de ce blog, il ne s'agit pas d'un nouvel article sur la bienséance mais sur l'arrivée tardive... aux tables de poker. Le late-reg pour reprendre l'expression anglo-saxonne. Une pratique désormais tellement répandue sur le circuit pro qu'elle est devenue la norme plutôt que l'exception. Pourquoi le faire et dans quelles conditions ? On fait le point.

Joue-la comme Hellmuth

Phil Hellmuth WSOP 2007 Entrance

Le Poker Brat en 2007, l'année "motard"
Crédit photo : wickedchopspoker.com

Mes premiers souvenirs d'arrivées tardives aux tables de poker remontent aux World Series of Poker, durant la fin de la première décennie de notre nouveau millénaire. Et ils se matérialisent par un nom : Phil Hellmuth. Alors que je suivais les World Series of Poker avec fascination depuis mon mini-studio meublé parisien, je le voyais débarquer chaque année sur le Main Event à la bourre, à chaque fois affublé d'un déguisement différent. En César, en motard avec des nanas, en boxer... Un vrai show, accompagné de cette question qui brûlait toutes les lèvres quand le tournoi démarrait : « À quelle heure Phil Hellmuth va-t-il arriver cette fois ? » Quand on y repense quelques années plus tard, ça devient drôle : on hallucinait alors qu'il se pointait trois ou quatre heures après le coup d'envoi, ce qui le laissait tout de même commencer avec un tapis de 200 blindes !

Quel... Lire la suite

[Blog] Tanker, c'est tricher ?

Par dans Tournois Live il y a plus de 7 ans.

gaelle_baumann_wpo_2016

À dix places de l'argent sur le Main Event du PSC Bahamas, je me retrouve avec douze blindes. Un tapis pas franchement confortable quand la moyenne est plus de trois fois supérieure. Je n’ai alors qu'un seul objectif, entrer dans les places payées. Évidemment, les joueurs mieux fournis en jetons le savent et en profitent pour se montrer plus agressifs. Leur stratégie est simple : ne pas laisser respirer les plus petits tapis, dont je fais partie.

En parlant avec différents joueurs de la stratégie à adopter dans ces moments-là, tous me répondent : "Tank !", ou "Stall !". Deux mots dont la portée stratégique pourrait se traduire ainsi : "Puisque la taille de ton tapis et l'arrivée de l'ITM ne te permettent pas de jouer le moindre coup, fais en sorte qu'il y ait le moins possible de mains jouées, en gagnant du temps pour perdre moins de jetons et t'assurer une place dans l'argent." Mais ça, je n'y arrive pas.

Un problème éthique

J'ai bien conscience de vivre dans un monde de Bisounours, mais je n'ai jamais réussi à patienter trente secondes avant le flop avec 8-3 dépareillés en main. Car c'est bien de cela dont on parle : prendre plusieurs dizaines de secondes préflop avant de jeter une merguez, dans le seul but de gagner du temps. Après avoir reçu tous ces messages insistants sur l'importance de tank, j'ai néanmoins essayé aux Bahamas. Résultat ? J'ai tenu quatre secondes avec Roi-Deux !

gaelle_baumann_bahamas_2017

Crédit photo : Neil Stoddart

Mon point de vue est qu'il n'est pas éthique de gagner du temps lorsqu'on connaît déjà sa décision. Les seules fois où il est légitime de patienter alors qu'on sait ce qu'on va faire, c'est quand on veut faire faire une erreur à notre adversaire, en prenant par exemple une... Lire la suite