Winamax

[Blog] Mon plan de vol pour 2024

Par dans GénéralTournois LiveTournois OnlineLife Style il y a 2 mois.

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Salut à tous !

Je vous écris actuellement ce blog à 30 000 mètres d'altitude, bien installé dans l'avion pour rejoindre Londres.

Après une courte pause à Funchal où j'ai pu profiter de mes proches, je reprends la route pour entamer cette nouvelle année de poker sur les chapeaux de roues. Pour ce faire, j'ai opté pour un programme similaire à celui de l'an passé. Celui-ci s'organise essentiellement autour de quatre évènements majeurs : les World Series of Poker, les Triton Series, les festivals EPT et les "Series" online.

Pour le moment, on peut dire que mon début d'année a bien commencé, grâce aux Winamax Series : j'y ai donné le meilleur de moi-même pour en ressortir gagnant de 12 000 €. Mais l'année est loin d'être terminée et le programme à venir reste très chargé !

Un agenda bouclé

Selon mes prédictions, j'ai prévu de prendre part à 125 jours de poker live, répartis sur neuf événements différents. Online, je me suis fixé l'objectif de lancer 150 sessions, soit un total de 275 jours de grind. Entre-temps, je consacrerai une quinzaine de jours aux évènements live et séminaires organisés par Winamax. Pour me rendre à l'ensemble de ces festivals poker, je vais devoir voyager environ 23 jours et prendre ainsi pas moins de 50 avions d'ici la fin de l'année.

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Pour performer sur la durée, je compte bien travailler mon jeu pendant un mois et tout faire pour me maintenir physiquement en forme grâce aux quatre séances de sport prévues chaque semaine dans mon agenda. Beaucoup d'intensité, mais également un peu de repos, sans quoi je ne pourrai rester performant. Je vais donc m'octroyer 18 jours off pour souffler entre ces importantes échéances. J'en profiterai notamment pour m'avancer et atteindre mon... Lire la suite

[Blog] Une vie de chien

Par dans Life Style il y a 5 mois.

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Au cours des dernières semaines, le thème de la santé mentale a une nouvelle fois été au cœur des discussions dans le monde du poker. Soyons honnêtes et transparents : tous les pros traversent ou ont déjà traversé des périodes difficiles sur le plan mental. Et si ces phases existent également dans d'autres activités, dans le monde du poker, personne n'y échappe. Pour certains, cela se limitera à quelques mauvaises périodes plutôt brèves. Pour d'autres, on parlera carrément d'un diagnostic de dépression, et même parfois de comportements auto-destructeurs. La vie de joueur de poker n'est pas simple.

L'impact du poker sur la santé mentale

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Au sein de notre communauté, on met constamment en avant ce genre de profils : des joueurs qui réussissent ; des joueurs qui ont envie de vous faire croire qu'ils réussissent ; et des joueurs qui postent à longueur de journée des phrases toutes faites pour se motiver, en mode "méthode Coué". La vérité, c'est que nous galérons tous pour y arriver. On passe des heures à étudier, à jouer, souvent seuls à la maison. Tout cela dans un environnement ultra-compétitif, sous haute pression, où le doute peut nous envahir au moindre début de bad run. Tous les ingrédients pour un véritable cocktail Molotov mental.

On ne peut pas y échapper. C'est la vie qu'on a choisie. La compétition au plus haut niveau est difficile, et le sera pour toujours. Ce n'est pas fait pour tout le monde. Mais nous avons des moyens pour lutter, et pour nous rendre la tâche un peu plus saine, légère et plus agréable au niveau mental.

Entourez-vous

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En réalité, il faudrait que j'écrive deux autres articles sur la façon dont je gère ce type de situation et sur ce qui m'a permis de trouver sur la durée un équilibre que... Lire la suite

[Blog] Tout le monde s'en fout, travaillez dur

Par dans Tournois LiveTournois Online il y a 8 mois.

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Le poker est un jeu très intéressant pour de nombreuses raisons. Je pense que le principal facteur qui le rend vraiment spécial et attrayant, c'est que le meilleur joueur ne gagne pas à tous les coups. Il peut même perdre énormément. Cela fait partie du jeu et de l'attrait de ce jeu. Au poker, vous avez une chance de gagner contre le meilleur joueur du monde. Ce n'est pas le cas au tennis, au basket ou au football. Vous ne pourrez jamais battre Novak Djokovic ou Lebron James. Jamais.

Cela crée plusieurs opportunités intéressantes pour les pleurnicheurs. Le poker est le paradis des pleureuses. Si vous vous êtes fait écraser 6-2 6-2 6-0, il n'y a pas beaucoup d'échappatoire. Oui, vous pouvez toujours dire que vous avez joué blessé, mais ça ne marchera pas plus d'une fois ou deux. Vous avez été battu. L'autre gars est meilleur. Vous léchez vos blessures, vous y retournez, et travaillez plus dur, mieux et plus intelligemment. Et vous espérez avoir la chance d'affronter à nouveau cet adversaire et de faire mieux. La démarche est la même dans la plupart des sports et autres activités compétitives. Mais pas au poker.

Étant donné qu'il s'agit d'un jeu basé sur la chance à court terme, cela ouvre la porte à toutes les excuses du monde. Et les joueurs de poker adorent les excuses ! C'est tellement facile de mettre tout ce qui est mauvais sur le compte de la malchance, et tout ce qui est bon sur le compte de son propre talent. Le monde du poker vit dans cette ambiance acceptable de manque de responsabilité. Les médias font du buzz avec des gagnants à court terme qui jubilent. Et cela nourrit les besoins de tout le monde. Le besoin pour le public d'admirer un nouveau héros - qui peut être un shark reconnu ou au... Lire la suite

[Blog] When a fire starts to burn

Par dans GénéralLife Style il y a plus d'un an.

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Si, à la lecture du titre de ce blog, vous ne pouvez vous empêcher de taper du pied et de chanter, alors nous sommes sur la même longueur d’ondes. When a fire starts to burn, right, and it starts to spread… Super ce titre de Disclosure, non ? Enfin, quand on aime la deep house.

Mais revenons-en à notre blog : il est temps de parler de motivation. Ça, c’est un feu rare et puissant. Et quand il commence à brûler, oui, vous avez deviné, il commence à se répandre. Il vous donne l’énergie nécessaire pour faire plus, pour accomplir de nouvelles choses, pour devenir une meilleure personne. Et rien n’attise mieux un feu qu’un séminaire du Team Winamax !

Le feu intérieur

João Vieira Padel

De retour après quatre jours à Biarritz avec l’équipe, je me sens incroyablement bien. C’était cool de me défouler sur certains de mes amis pendant la séance de kickboxing ; c’était même sympa de me faire martyriser par Leo et Pierre le temps d’une sortie course le long de la plage. Mais l’un des meilleurs moments fut incontestablement la session de padel. Non seulement pour ce sport en lui-même, mais aussi parce que nous y avons rencontré tout à fait par hasard une ancienne grande joueuse de tennis, vainqueure de Grand Chelem, avec qui j’ai eu la chance de pouvoir échanger quelques mots. Et je peux vous le dire : le feu de la championne qui sommeille en elle est tellement fort que vous en ressentez presque la chaleur.

J’ai toujours fait de mon mieux pour m’entourer de personnes qui portent en eux de puissantes ondes positives, tout en essayant moi-même d’être cette personne pour mon entourage. Avec le Team Winamax, je pense avoir trouvé ce groupe, et je lui en suis reconnaissant. Je n’ai qu’une hâte : repartir sur les plus gros événements de... Lire la suite

[Blog] Toujours plus haut

Par dans Général il y a plus de 2 ans.

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Nous y revoilà. Notre planète a accompli un nouveau tour autour du Soleil. Nous voici donc à ce moment de l'année où l'on met en place ses objectifs pour les douze mois à venir, où on arrête de fumer et où on (re)prend cet abonnement à la salle de sport qui ne passera probablement pas le mois de mars. Mais avant de se projeter sur 2022, il est important de jeter un coup d'œil dans le rétro, sur 2021. De mon côté, j'ai connu une année à deux vitesses : six premiers mois extraordinaires suivis de six autres beaucoup plus compliqués. Rentrons maintenant dans le détail.

Mon année a commencé sur les tables online, et même sur les chapeaux de roue ! En deux jours, j'ai signé les deux plus grosses perfs de ma carrière, ajouté quelques gros résultats à mon Top 10, atteint la première place de la Online All-Time Money List et fait la couverture du magazine Card Player. J'étais on fire et en chemin vers la plus belle année de ma carrière. Vraiment des mois fabuleux.

Retour de bâton

Et puis le cours des événements a commencé à ralentir. Je n'ai presque pas joué en juin et j'ai bouclé les WSOP-Online avec deux finales au compteur. Entre août et septembre, j'ai décroché une petite victoire sur les différentes Series en ligne, mais j'ai terminé perdant pour la première fois depuis plusieurs années. Il faut dire que j'ai contracté le Covid au même moment, juste avant les World Series of Poker, en dur cette fois, à Las Vegas. Cela a menacé ma participation, mais j'ai réussi à m'en remettre à temps.

Durant ces WSOP, je me suis battu et j'ai énormément joué, pour un bilan de quinze places payées et quatre finales, mais je n'ai jamais réussi à retrouver ma concentration et mon niveau de jeu des six premiers mois. Les WSOP se sont... Lire la suite

[Blog] Pour l'amour du jeu

Par dans Life Style il y a plus de 2 ans.

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Pour comprendre cette histoire, il faut revenir quelques décennies en arrière. Nous sommes en 2001 - disons à un an près. Le lieu : Funchal, sur l'île de Madère, plus précisément dans la salle de basket du CAB Madeira.

À l'époque, je quittais l'école autour de 13 heures. Je me précipitais alors à la maison pour manger quelque chose en vitesse et je filais à la salle, où j'arrivais vers 14h30. L'entraînement commençait à 18h30 et parfois aucun joueur n'était là avant 17h30. Je passais dans les haut-parleurs du gymnase les CDs préférés que j'avais piratés et je jouais au basket pendant des heures. Seul. Pas de supporters, pas d'encouragements, pas d'argent, pas d'adversaires. Je jouais, tout simplement. Pour m'entraîner. Apprendre. Rêver. Sans nul doute des moments parmis les meilleurs de ma vie.

J'ai enchaîné sur une bonne carrière en jeunes : j'ai été appelé pour m'entraîner avec l'équipe 1 à 15 ans et j'ai fait quelques années en tant que pro, même si j'ai pas mal ciré le banc. Nous avons gagné de nombreux titres régionaux, quelques-uns au niveau national, et j'ai remporté une poignée de distinctions individuelles. Finalement, j'ai fait ma place au sein de l'équipe pro, et j'ai joué contre Porto et Benfica devant les caméras de la télévision nationale. Le basket est encore l'amour de ma vie et, quand je jette un regard en arrière sur ces seize années à jouer, mes meilleurs souvenirs restent ces moments passés à jouer seul dans ce gymnase. Pas les titres, pas les gros matchs, mais ces moments de jeu, face à moi-même. Le temps s'arrêtait entre chaque rebond du ballon sur le parquet et ce sentiment de plénitude que je ressentais outrepassait tout ce qui pouvait se passer dehors. Cette sensation apaisante et incomparable... Lire la suite

[Blog] Poker: it's coming home, too !

Par dans GénéralTournois Live il y a plus de 2 ans.

Joao Vieira : poker, it's coming home, too
Au moment où je commence à rédiger ces lignes, le Portugal est éliminé de l’Euro depuis exactement 8 jours, 19 heures et 32 minutes. Je suis encore endeuillé. Et le coach Stéphane m’a demandé d’écrire là-dessus, sur le processus de deuil. Alors allons-y.

Les experts l’affirment : faire son deuil exige de passer par cinq étapes successives. Déni. Colère. Marchandage. Dépression. Et enfin : acceptation. Disons-le tout net : je suis encore solidement ancré dans la phase “Colère”.

De toute façon, je n’ai jamais vraiment prêté attention à ce que disent les psys. Là tout de suite, le projet est plutôt de passer par mes propres étapes du deuil, cuisinées à ma façon. Colère. Encore un peu plus de colère. Travail. Travail (acharné). Et enfin : bracelet.

Dans ma tête, le Portugal reste Champion d’Europe. Bon, c’est vrai que cela ne sera peut-être bientôt plus le cas. Mais on ne sait jamais. Qui sait, peut-être que le tournoi va être annulé à la dernière minute ? On a vu des trucs plus dingues se produire. Bon, là j’imagine que je suis en train de faire ma transition vers la phase “Marchandage”... (Note de la rédaction : on imagine que depuis l’écriture de ce blog il y a huit jours, tu as dû entendre quelques cris de joie en provenance d’un de tes coéquipiers, un certain Italien à moustache. Navré, João.)

Peut-être que nous avons perdu le Championnat, mais nous n’avons pas perdu l’état d’esprit du Champion. Le Portugal est plus que jamais en quête d’or cette année. Les World Series of Poker arrivent. Et je connais un mec, il est complètement d’attaque.

Full ring, short-handed, heads-up. Deux cartes, quatre cartes, cinq cartes, voire carrément sept cartes en main. Des jeux où l’on voit des flops, des jeux où l’on tire... Lire la suite

[Blog] Mais sinon, t'as perdu combien ?

Par dans Général il y a plus de 3 ans.

Joeo Vieira
Commençons cet article par un petit exercice. Choisissez l'un de vos joueurs de tournoi préférés, n'importe lequel. Maintenant, posez-vous la question : combien d'argent a-t-il/elle gagné durant toute sa carrière ? Une fois que vous êtes arrivé à une estimation (à l'aide de Hendon Mob, PocketFives, etc), sortez votre couteau et taillez dans le vif. Je veux dire : divisez le chiffre par quatre. Eh bien, sachez-le : même après cette division, vous êtes encore bien au-dessus de la véritable somme !

Le circuit des tournois est rythmé par des distributions de grands trophées et une pluie continue de sommes mirobolantes. Tout le monde se focalise sur les joueurs arrivant au sommet de l'échelle des gains : les autres sont plus ou moins laissés de côté. Les gros titres des gazettes diront « Naza a gagné tel ou tel tournoi pour 100 000 $ », mais vous ne lirez jamais « Naza n'a pas signé une seul perf cette semaine. » Et c'est très bien comme ça. C'est le jeu !

La réalité du poker de tournoi est bien moins glorieuse qu’elle n’en a l’air. L'activité de joueur de MTT pourrait être résumée ainsi : on enquille les échecs les uns après les autres, puis un beau jour on parvient à triompher.

Du coup, il se passe quoi, pendant les périodes entre ces quelques triomphes ? Eh bien, on tente notre chance. On essaie. On essaie encore. On se prend des tas et des tas de "non" avant d'entendre, une fois de temps, "Mais oui papa !"

Parlons chiffres.

La plupart des tournois paient entre 12 et 15% du field. La majorité des pros atteindra les places payées entre 15 et 20% du temps. Un pro va donc rentrer bredouille 4 ou 5 fois entre chaque ITM (et ça inclut les min-cashs !).

J'estime que la majorité des pros de tournois sont... Lire la suite

[Blog] Issue de secours

Par dans GénéralLife Style il y a plus de 3 ans.

Blog João Vieira
Le mois d’octobre touche à sa fin et cela fait un peu plus de sept mois que l’OMS a classifié l’épidémie de Covid-19 en tant que pandémie. La fameuse "deuxième vague" est déjà là et, à l’heure où je tape ces lignes, nous n’avons toujours aucune idée de quand tout cela va s’arrêter.

Jusque-là, j'observais le poker chaussé de mes lunettes de joueur professionnel. J’ai toujours considéré le poker comme une compétition ; un challenge personnel ; une façon de subvenir à mes besoins et ceux de ma famille ; un moyen d’exprimer ce que je suis. Mais durant la pandémie, j’ai commencé à regarder davantage l'aspect "divertissement" propre à notre jeu et à quel point ce divertissement est important dans la société d’aujourd’hui.

Pendant le confinement, nous avons été privés de la majeure partie de nos distractions. Une période de peur et d’anxiété durant laquelle j’ai été, une fois de plus, incroyablement chanceux d’avoir le poker dans ma vie. Alors que tout ou presque était à l’arrêt, j’ai vu le poker online exploser et comment il s’est transformé en un formidable exutoire pour garder à la fois mon esprit occupé et mon âme joyeuse. Bien sûr, cela restait une compétition, le job était le même, l'objectif était toujours de devenir le meilleur. Mais pendant cette période, le poker fut aussi une échappatoire, un outil pour survivre mentalement à la folie ambiante.

Ne vous méprenez pas : jouer au poker m'a toujours éclaté. Le bon vieux No-Limit Hold'em, le Deuce to Seven, toutes les formes de Stud, voire même les trucs les plus bizarres comme le Badacey. Peu importe la variante : je les aime toutes. Mais jusqu'à maintenant, je n'avais jamais véritablement réalisé l'impact positif que le poker - et d'autres divertissements similaires -... Lire la suite

[Blog] Passionné avant d'être pro

Par dans GénéralLife Style il y a plus de 3 ans.

Joao Vieira
« Quel est le secret de la régularité ? »

Il y a quelques jours j’étais avec un ami de longue date. Un de mes premiers potes de poker, depuis les tout débuts. Il m’a posé cette question. Spontanément, j'ai répondu : « Il faut chaque jour essayer d’apprendre quelque chose de nouveau. Tous les jours. Les résultats suivront. »

En fait, c’était une réponse assez idiote. Cela fait bien dix ans que je ne suis plus un joueur amateur. J’ai quelque peu oublié ce que c’est. J’ai répondu à mon pote avec mon prisme de joueur pro ayant subi un lavage de cerveau sur le mode « la performance avant tout ». J’ai répété ce que Steph m’avait dit à propos de Nadal. Mais non, ce n’était pas ça qu’il fallait répondre. La question est restée en suspens.

Du coup, j’ai tenté de me rappeler du bon vieux temps. J’ai loupé la date butoir pour envoyer le blog, mais c’était pour la bonne cause. Je me suis transporté en 2008. A ce moment j'avais 19 ans. C’est à ce moment-là que j’ai trouvé le poker.

Il ne faut pas croire qu’un pro commence à gagner dès sa première partie. Personne ne commence sa carrière en sachant déjà tout. En revanche, il est certain que chacun d’entre eux a commencé par être passionné.

Phil IveyMes premières parties de poker. Ah, l’excitation de réussir un bluff à trois blindes. L’adrénaline qui monte sur chaque coup à tapis avant le flop. Le nombre d’heures incalculables passées dans le rail des cash-games high-stakes de Full Tilt. Si Phil Ivey était connecté, j’ouvrais l’intégralité de ses tables. La passion pour le jeu. La passion pure.

Plus tard, j’ai commencé à fréquenter quelques mecs de mon île qui gagnaient déjà quelques dollars par-ci par-là à ce jeu. Les regarder deep run 3,3 $ à 180 joueurs, c’était comme si... Lire la suite