[Blog] Bien ma grotte

Par dans Life Style il y a plus de 6 ans.

Adrián Mateos Blog

Salut tout le monde !

Je vous écris depuis mon petit chez moi, où je n’ai pas l’occasion de passer beaucoup de temps. Au moment de taper ces lignes, je me trouve dans une petite période de transition, au milieu de nombreux voyages. J’étais il y a quelques jours aux Bahamas pour le partypoker MILLIONS, et je traverserai de nouveau bientôt l’Atlantique, direction Las Vegas, où aura l’un des festivals les plus attractifs de l’année, avec bon nombre de tournois High Rollers : le WPT Five Diamonds. Comme d’habitude, l’idée c’est d’y aller et de gagner !

Pour autant, les jours que je passe à la maison ne constituent pas des instants de repos. Au contraire, c’est le moment de me poser en face de l’ordinateur et d’envoyer du volume online. Non seulement j’y prends du plaisir, mais cela me permet aussi de continuer à perfectionner mon jeu.

Comme beaucoup le savent déjà, j’ai l’habitude de jouer les tournois les plus chers de la planète, et le niveau y est à chaque fois de plus en plus relevé. On y joue les meilleurs du monde ! Certes, les fields sont réduits – logique me direz-vous, au regard des prix d’entrée –, mais le niveau de mes adversaires transforme chaque épreuve en nouveau défi.

Travailler pour rester vivant

Adrian Mateos

Sur la scène High Roller, tu ne peux pas t’endormir. J’espère donc d’autant plus que ces jours chez moi me serviront à obtenir des bons résultats dans la dernière ligne droite de cette année 2018. Pour ce faire, il est une capacité très importante, capable de faire la différence entre un bon et un excellent joueur, mais que beaucoup sous-estiment, qui est d'étudier et de s’adapter. C’est encore plus vrai lorsque tu joues les High Rollers : si tu ne travailles pas pour t’améliorer, tu es mort.

Je pense... Lire la suite

[Blog] Les affaires ont (bien) repris

Par dans Tournois Live il y a plus de 7 ans.

Blog VietF0u

Ma saison 2017-2018 n'avait pas vraiment démarré sous le signe de la confiance. Les arrivées de Romain, Ivan, Adrián et Muss’ l’an passé et celle, toute récente, de notre nouveau Top Shark Adrien, ont mis la barre très haut en terme de niveau. Après mon break forcé loin des tables d’août à novembre, j'étais légitimement inquiet quant à mon niveau technique. Surtout, pour la première fois depuis ma période à Málaga, j'ai ressenti beaucoup d'anxiété et d'appréhension. Cette saison allait se jouer sur un laps de temps et un nombre de tournois réduits : non pas un marathon, mais bel et bien un sprint. Alors forcément, au début on doute. La variance aura une importance majeure, encore plus que d’habitude. Mais ce léger doute a vite laissé sa place à une grande excitation.

J'ai eu la chance de connaitre un super run entre novembre 2017 et aujourd'hui. Voilà ce que ça donne :

WSOP-Circuit Paris
Heads-up Challenge
- 1 000 € : élimination au deuxième tour, pas d’ITM (GG Ivan !).
High Roller - 2 500 € : 9e, 13 000 €
Main Event - 1 500 € : 28e, 4 600 €

PSC Prague
Main Event - 5 300 € : 15e, 38 400 €

WSOP-Circuit Marrakech
High Roller - 1 800 € : 7e, 11 327 €
Main Event - 1 300 € : deux bullets, pas d’ITM

Quant au online, je suis positif d'environ 10 000 € sur la période.

Il est toujours difficile de faire la part entre le run et la façon dont on a joué. Il est néanmoins essentiel pour tout joueur de poker de faire ce travail de la manière la plus objective qui soit. Ce blog est donc l'occasion parfaite de dresser un état des lieux pour tenter de comprendre ce que j'ai bien exécuté et quels ont été mes points faibles.

Un gros travail de fond

Huet - VietF0u

J'ai passé... Lire la suite

[Blog] Sept mois en demi-teinte

Par dans Général il y a plus de 8 ans.

Les World Series of Poker 2016 sont définitivement terminés, mettant fin à la période de poker live la plus excitante de l’année. La fin des championnats du monde sonne aussi l’heure de la trêve de mi-saison, puisque le circuit ne reprend que mi-août avec la nouvelle saison European Poker Tour, qui débutera, comme d’habitude, par la magnifique étape de Barcelone – pour laquelle vous pouvez d’ailleurs vous qualifier sur Winamax.

Il est donc temps, comme chaque année, de faire le point sur mes résultats de ces six premiers mois, à la fois online et en live. Le but est de vérifier si je suis sur la bonne voie pour atteindre les objectifs que je me suis fixé en début d’année et, si ce n’est pas le cas, de mettre en place rapidement de nouveaux moyens pour les atteindre.

Un début d'année exceptionnel online...

Tout sourire au SISMIX !

En ce qui concerne le online, le moins que je puisse dire c’est que le début d’année a dépassé toutes mes espérances. J’avais décidé en janvier de faire moins de volume que les années précédentes, pour consacrer plus de temps à travailler avant et après les sessions, mais aussi pour pouvoir jouer davantage en live tout au long de l’année. J’ai effectivement fait beaucoup moins de volume qu’auparavant (500 tournois en sept mois, soit deux fois et demi moins qu’en 2015 sur la même période) mais c’est le meilleur début d’année que je n’ai jamais fait : un bénéfice de près de 70,000 euros, pour une mise moyenne de 89 euros et un ROI (retour sur investissement) total de 180%. J’ai même enregistré mon meilleur gain jusqu’ici sur Winamax, avec la victoire du Main Event pour 25,000 euros en direct du dernier SISMIX !

J’ai évidemment run très good pour obtenir ces résultats sur un... Lire la suite

Un sacré mal de crâne

Par dans Tournois Live il y a plus de 9 ans.

©Danny Maxwell - PokerNews

Pour ce nouveau billet de blog, j’ai décidé de tester une nouvelle formule et de vous raconter, non pas mes dernières performances en date sur un tournoi, ou de vous faire part de mes objectifs à venir mais d’analyser une main jouée durant l’EPT Barcelone.

L'avant-main

L’action se déroule lors du Jour 2 du High Roller à 10 300 euros, disputé en 8-Max. Nous sommes en cours de Niveau 12, et les blindes sont de 1 500 / 3 000, ante 400.

 Mon tapis : 260 000
 UTG+1 : 180 000
 UTG+2 (Dani Stern) : 160 000
 Small Blind : 100 000
 Big Blind : 100 000

Je ne vais pas trop m’attarder sur le profil des autres joueurs car, hormis Dani Stern, tous vont abandonner dès le flop. La metagame n’a pas non plus beaucoup d’importance puisqu’il vient juste d’arriver à la table.

Dani 'Ansky' Stern. Je l'ai découvert comme beaucoup via l’émission de télé-réalité 2 months $2 million, lancée en 2009. Le show suivait quatre joueurs de poker en ligne qui partageaient une maison à Las Vegas, et qui avaient comme objectif de rassembler, ensemble, deux millions de dollars de gains en l’espace de deux mois. Objectif finalement non atteint puisqu'ils n'ont collecté "que" 676 700 dollars.

Stern est donc un pur joueur issu du online. Il fréquente les tables de high stakes et les tournois à haut buy-in. Il a style très solide, et un jeu énormément basé sur les mathématiques. En live, il est également très performant avec plus de 2,6 millions de dollars amassés en tournoi depuis 2007.

Dani Stern - ©PokerNews

On s'est déjà joué quelque fois. J’ai notamment le souvenir d’un tournoi où il m’avait sorti. J’avais 4-bet puis payé son 5-bet all-in avec une paire de 6. Il a montré une paire de 7. Il doit... Lire la suite

Dans la cour des (très) grands

Par dans Tournois Live il y a plus de 9 ans.

Mes vacances coupées du poker furent relativement courtes mais nécessaires. Après un long séjour à Vegas très décevant en termes de résultats, j'avais besoin d'une bonne coupure. Pas de destination particulièrement exotique pour cette fois. N’ayant rien à envier aux autres destinations à la mode en été, le sud de la France et le nord de l'Italie ont parfaitement fait l’affaire.

Lors de l'EPT Barcelone 2014

Hauts enjeux pour motivation accrue

À peine rentré, je n’ai pas perdu beaucoup de temps avant de reprendre le travail et les sessions de jeu, avec une motivation de nouveau au plus haut. La raison ? La reprise de la saison EPT à Barcelone, dans un cadre idéal, et surtout quelques gros tournois excitants en ligne de mire. Car oui, j'ai décidé de disputer le Super High-Roller de l’EPT ! Je jouerai pour la première fois de ma carrière un tournoi à 50 000 euros de buy-in, entouré des stars du circuit et probablement de quelques businessmen fortunés. J'ai également prévu de jouer le "Single Day" High Roller à 25 000 euros ainsi que l'habituel HR à 10 000 euros en marge du Main Event.

C'est donc un investissement financier important, mais je me sens aujourd'hui totalement prêt à affronter ce genre de fields relevés. Mieux, ces enjeux importants me motivent davantage, et je pense réussir de meilleures performances dans ces conditions.

Jouer ces tournois High-Roller m'apparaît comme une suite logique au sein de mon évolution dans le monde du poker. J'ai en partie délaissé depuis deux ans les grosses parties de cash-game que je disputais auparavant, pour parcourir le circuit et me concentrer davantage sur les tournois live. Jouer ce type d'events n'est donc rien d'autre qu'une transition... Lire la suite

L'ascension des High-Rollers

Par dans Tournois Live il y a plus de 10 ans.

Une huitième place dans le High-Roller du dernier EPT à Malte, ça vaut le coup d’en parler ! Petit préambule si vous ne savez pas ce qu'est un "High-Roller": ce terme désigne tout simplement un tournoi au buy-in plus élevé que celui du Main Event, en général le double. Sur le circuit EPT, on retrouve donc à chaque étape un évènement au buy-in de 10,000 euros (avec un re-entry possible), et il y a aussi parfois des tournois à 25,000, 50,000 ou 100,000 euros... Inutile de préciser que seul un nombre restreint de joueurs peuvent se permettre de jouer des buy-in aussi élevés, en particulier lorsque ceux-ci atteignent les six chiffres... On y reconnaît les mêmes visages, avec des stars du poker, quelques businessmen fortunés et de temps en temps de nouveaux "jeunes talents" d'Internet ne jouant toutefois que pour un faible pourcentage de leur action. Gagner un de ces tournois est donc assez prestigieux: le field est rempli d'excellents joueurs, les médias poker y prête une attention toute particulière et les enjeux en font rêver plus d'un.

Lorsque j'ai commencé à parcourir le circuit professionel sous les couleurs de Winamax, en septembre 2013, ce format m'a tout de suite séduit. Après tout, j'étais en pleine confiance suite à ma qualification pour la table finale du Main Event des WSOP, j'étais certain d'avoir un edge conséquent et j'avais l'habitude des gros swings du cash-game online. Jouer des tournois à 10,000 euros de buy-in ne me posait pas de problème particulier.

En réalité, je sous-estimais probablement le niveau de pas mal de réguliers de ces tournois et je surestimais certainement le mien sur un format de jeu dans lequel je n'étais pas forcément si à l'aise à l'époque (la structure étant bien plus rapide... Lire la suite

Insomnies à Macao

Par dans Tournois LiveLife StyleCash Game Live il y a plus de 10 ans.

Dimanche 26 octobre. La grande étape du Winamax Poker Tour à la Grande Halle de la Villette prend fin. Après un week-end passé à jouer au poker, prendre des photos avec des fans, et disputer des parties de FIFA, mon premier WiPT à Paris se termine. Il est temps de souffler… ou pas. Je viens enfin de me décider à prendre mes billets pour aller jouer les ACOP (Asian Championship of Poker) à Macao.

Davidi a réussi à m’avoir à l’usure pour me convaincre de l’accompagner. Soyons honnêtes, l’idée d’y aller trottait déjà dans ma tête depuis quelques temps. Mais vu le calendrier chargé et donc les nombreux déplacements qui m’attendaient pour le mois de novembre, avec deux étapes du WiPT et un WPT à Nottingham, je ne m’étais toujours pas décidé, craignant le burn-out.  Seulement, comment résister à l’idée de pouvoir manquer ces tournois avec un field intéressant et des droits d’entrée élevés, et donc des dotations affriolantes ?

A l'assaut de Macao

Je pars donc le jeudi 30 octobre sur un coup de tête. Destination Macao, en passant par Hong-Kong, pour aller jouer le Main Event et le High-Roller des ACOP, ainsi que les juteuses parties de cash game locales. Car oui, Macao est surtout connu dans le monde du poker pour ses parties de cash game super high stakes aux enjeux délirants, où les protagonistes jouent régulièrement des pots à plusieurs centaines de milliers d’euros. Plusieurs stars du poker comme Tom Dwan, Patrick Antonius ou Sam Trickett, faisaient figure d’explorateurs de ce nouvel eldorado, et certains s’y sont même installés durablement. A ce petit jeu, si vous suivez l’actualité du poker, certains de mes amis y sont régulièrement pour jouer ces grosses parties. C’est donc par ailleurs l’occasion de les... Lire la suite

Ma première victoire, à domicile !

Par dans Tournois Live il y a plus de 12 ans.

Le dimanche 3 mars 2013 débutait le High Roller du Winamax Poker Tour au cercle Clichy-Montmartre, tournoi short-handed (six joueurs par table) à 2,000€ avec une soixantaine de joueurs au départ.

Au moment de m’asseoir, je regarde autour de moi : il y a énormément de têtes connues avec beaucoup de joueurs réguliers français, online et live. Le timing ne me semble pas idéal pour me frotter à ce type de field. De plus, j’ai beaucoup joué depuis décembre, et je ressens un peu de lassitude et de fatigue. Car après deux bons mois de décembre et janvier, j’ai ensuite eu la nette impression de ne plus gagner un coup dans les phases finales de MTT.  Mais une victoire arrachée in extremis dans mon challenge « Mikedou contre-attaque » est venue me donner un bon coup de boost au moral.

Après un parcours en demi-teinte dans le tournoi principal du Winamax Poker Tour, au cours duquel j’ai été éliminé en milieu de Day 2, j’attaque le High Roller à 2,000€. Je décide de jouer « small ball » dans cette épreuve et choisis d’éviter les spots compliqués. A ma table, je ne connais que Kool Shen, mais tout le monde a l’air de jouer correctement. Malgré un gros pot perdu face à Michael Guenni dans lequel je n’ai pas su miser et passer sur une relance river avec ma quinte flopée alors qu’il avait de toute évidence touché un full,  je conclus le Day 1 légèrement au-dessus de la moyenne. J’entame le Day 2 aux côtés de Manub, Kool Shen et Alexandre ‘Susic10’ Amiel, avant de croiser le fer ensuite avec Davidi, Guignol, Wintops et Roger Hairabedian, toujours dans l’optique de jouer un maximum « small ball ». Mais cela devient de plus en plus délicat. J’arrive cependant à tirer... Lire la suite