[Blog] Optimisez votre grind online

Par dans Tournois Online il y a plus de 7 ans.

Blog Sylvain Loosli

Le sujet n’est que rarement abordé lorsqu’on parle poker, pourtant la préparation et l’organisation de vos sessions de grind online sont très importantes, si ce n’est essentielles, pour maximiser votre qualité de jeu et votre espérance de gain.

Avant toute chose, vous voulez démarrer votre session dans les meilleurs conditions mentales et physiques, en forme et prêt à vous concentrer au maximum sur l’instant présent, sur les décisions que vous avez à prendre, et ce pendant le plus de temps possible. N’oubliez pas que la différence se fera en fin de tournoi, après de nombreuses heures de jeu. Réussir à jouer un jeu proche de votre A-Game en fin de session s’avèrera donc crucial.

Mais ne brûlons pas les étapes. Avant de lancer votre session, une bonne préparation s’impose :

Échauffez-vous physiquement

Sport, méditation, yoga, relaxation : chacun fonctionne différemment mais, si vous souhaitez être performant, il est important d’avoir une routine de préparation avant de jouer. Est-ce que vous avez déjà vu des sportifs de haut niveau démarrer leur compétition sans s’être échauffés auparavant ?

Sélectionnez vos tournois avec soin

Même si vous multi-tablez avec aisance, vous devez faire des choix certains soirs sur les tournois que vous lancez ou non. Ceci est particulièrement vrai pour les dimanches soirs ou pour les Winamax Series. Si vous lancez trop de tables, vous risquez de prendre de moins bonnes décisions en début de session. Mais si vous en jouez trop peu, vous vous privez de certains tournois identifiés comme EV+ et donc de potentiels deep runs. Encore une fois, chacun est plus ou moins à l’aise avec un certain nombre de tables, certains formats… Ne négligez pas les tournois... Lire la suite

[Blog] Retour sur un Vegas raté

Par dans Tournois Live il y a plus de 7 ans.

Sylvain_Main
J’ai récemment participé à une session de coaching mental avec Elliot Roe, désormais célèbre pour sa collaboration avec Fedor Holz sur l’application « Primed Mind ». Alors que nous évoquions mes derniers WSOP, il m’a demandé mon évaluation de la part de variance et d’erreurs dans mes mauvais résultats. Ma réponse ? 80% de variance, et 20% d'erreurs. Forcément, je m'étais déjà posé la question, mais sans avoir pris le temps de l’analyser en profondeur. Allons-y !

Sur le papier, tout était en place pour que mes WSOP se déroulent de la meilleure façon possible. Dans l'optique de changer de décor, j’avais décidé cette année de louer une villa avec plusieurs amis du Team Winamax et quelques autres grinders. Dès lors que l'on reste six semaines dans un hôtel à Las Vegas, il est difficile de se sentir véritablement chez soi et le sentiment de solitude peut vite devenir pesant vu notre rythme de vie. Afin d’éviter ces écueils, j’ai veillé à ce que l’organisation de la villa soit la mieux réglée possible. Nous avions notamment une intendante aux petits soins : petits déjeuners tous les matins et gestion des tâches ménagères. Cela nous a permis de nous concentrer au mieux sur notre préparation et nos tournois. Les fins de journées étaient également le moment idéal pour décompresser autour d’une partie de billard, d’un match de FIFA ou d’une discussion technique. Si l’un d’entre nous doutait sur une main jouée ou sur la manière dont il avait bust d’un tournoi, demander l'avis du groupe représentait la meilleure façon de passer rapidement à la suite.

Grand_Canyon
Notre colloc' des WSOP 2017


Du côté de ma préparation personnelle, je me sentais d’ailleurs au top depuis quelques temps, avec une bonne routine sportive, une solide... Lire la suite

[Blog] Pura Vida

Par dans Life Style il y a plus de 9 ans.

Pura Vida. Traduisez par « La vie est belle ». Cette expression est incontournable au Costa Rica, un pays que je souhaitais visiter depuis quelques temps déjà. C'est la terre d’expatriation de nombreux joueurs de poker américains à la suite du Black Friday, mais surtout un pays reconnu pour sa beauté exceptionnelle et la richesse de sa biodiversité.

Avec mes nombreux déplacements sur le circuit international, il ne m’était pas facile de trouver un créneau pour aller voir un ami à moi qui s’y est installé depuis deux ans, un joueur que vous avez pu croiser sur les tables de Winamax puisqu’il est l’un des WIP « sportifs » sur la room : Raphaël Brunis, skater de haut niveau ayant fait la transition vers le poker pro ces dernières années. Alors quand j’ai commencé à préparer mon déplacement à Miami pour aller jouer une série de tournois, je me suis rendu compte que San Jose, la capitale du Costa Rica, n’était qu’à trois heures de vol de la Floride. Pour sûr, c’était l’occasion parfaite de passer deux semaines chez lui - le minimum pour pouvoir vraiment en profiter. Le calendrier s’y prêtait parfaitement puisque les Winamax Series tombaient aux mêmes dates : j’allais donc pouvoir grinder avec le meilleur créneau horaire possible (huit heures de « retard » sur la France).

Après avoir déjà pris une semaine de vacances au ski, je comptais bien me remettre au jeu online, tout en profitant un peu du décor. Le plan était simple : essayer de faire une session de surf par jour et faire un volume conséquent de poker, notamment sur les Series.

Surf

L’un des objectifs de mon voyage était de pouvoir enfin consacrer un peu de temps à améliorer mon niveau en surf, un sport que j’ai commencé à pratiquer il y a... Lire la suite

[Blog] En attendant Monaco

Par dans Général il y a plus de 9 ans.

Traditionnellement, les mois de mars et avril sont plutôt calmes sur la planète poker. Huit mois déjà que je suis sponsorisé et je n'ai pas vu le temps passer. Bénéficier de huit semaines plus posées tombe à point nommé. Je compte les mettre à profit d'abord pour faire un peu la fiesta à Lisbonne. Ensuite, il sera temps de rentrer en France et m'entraîner online, en faisant beaucoup de volume, et en ayant une hygiène de vie irréprochable pour aborder un tournoi mythique : l'EPT Monte-Carlo.

Premiers amours : back to the grind

Ce qui est embêtant lorsque on oscille entre live et online, c'est qu'il est très difficile d'être performant dans les deux domaines, tant ces deux formes de poker sont différentes. Nombre de mains jouées par heure, cadre de jeu (on grind souvent chez soi alors qu’on se déplace pour le live), buy-in moyen, profil des adversaires : tous ces éléments induisent une cadence de jeu différente entre live et online. Depuis huit mois ma priorité a clairement été le live, et pour ne pas m'emmêler les pinceaux j'ai peu joué online. Car les stratégies globales sont très différentes. Sur la toile, les joueurs n'ont pas peur de se faire éliminer, les structures sont plus rapides et l'on doit souvent prendre des risques. Sur les tournois à 5 000 et 10 000 euros, les dynamiques n'ont rien à voir, et appliquer les mêmes ranges qu'online serait désastreux. Cependant, je reste avant tout un joueur issu du net, et le grind me manque. Il est donc sans doute temps pour moi de renouer avec mes premiers amours.

Pour ceux qui suivent mes résultats online, je suis perdant depuis le début de mon contrat en août dernier. Contre-performance d'autant plus surprenante pour moi que j'ai la conviction d'être... Lire la suite

J'accorde ma basse

Par dans Life StyleCash Game Online il y a plus de 13 ans.

On ne va pas ressortir chaque année les mêmes clichés sur les nouveaux cartables, trousses, cahiers à spirales à grand carreaux et taille-crayons. Rentrons directement dans le vif du sujet : à partir du 26 août, la machine repart pour un tour. Première escale : Barcelone et son étape European Poker Tour.

Mais avant, petit retour en arrière sur les championnats du monde et les vacances qui ont suivi.

Pas un très bon cru, ces World Series of Poker 2011... J'ai joué une dizaine de tournois, pour au final une seule place payée, dans le gros tournoi de Pot Limit Omaha à 10,000 dollars. J'étais assez déçu. Plus par les résultats que par la façon dont les choses se sont déroulées. Depuis le début de l'année, trois tournois sont sortis du lot : Deauville, San Remo, et donc ce tournoi de PLO à Vegas. A chaque fois, j'ai été loin mais j'ai perdu ce petit coup crucial qui peut remettre en selle et emmener vers la finale, ou mieux. Enfin, quand je dis « ce petit coup », disons « ce premier petit coup », celui qui permet de se hisser vers les cieux. Parce qu'après, il en faut encore de la réussite pour gagner un tournoi de poker... ça, je ne vous l'apprends pas.

Le point positif de ces six derniers mois : j'ai appris à m'ouvrir, à discuter avec des gens comme Pier Gauthier et Stéphane Matheu, qui sont là pour aider au quotidien les joueurs du Team Winamax. J'ai fini par intégrer qu'il n'y avait pas de honte à avoir des points faibles, et encore moins à les partager, c'est même le meilleur moyen de les corriger, surtout quand on travaille avec des personnes aussi compétentes et intéressantes. Donc voilà, ces six derniers mois ont fait de moi quelqu'un de plus fort et malgré le manque de... Lire la suite