Winamax

Londres, Victoria Casino, du 1 au 4 octobre : 596 joueurs

Par dans Tournois Live il y a plus de 16 ans.


Alexia Portal

Quoi de mieux pour fêter mes un an au sein du Team Winamax qu’un petit résultat ?

Le trajet semé d’embuches m’a paru plus court qu’à Monaco, forcément puisqu’on joue un jour de moins, mais les montagnes russes ça épuise, et croyez moi, une fois le tournoi terminé, j’ai dormi de longues heures, complètement vidée par le but en partie atteint.


C’est le premier tournoi dans lequel je fais autant de variations, de chaud et froid, et de descentes aussi vertigineuses.


Je ne vais pas vous raconter toutes mes mains, Benjo et Julien (à qui je dois entre autres d’avoir eu un mp3 chargé chaque jour … - oups le chargeur - de l’eau à volonté, les comptes des petits stacks pendant la bulle … bref une aide dont on ne va plus pouvoir se passer) en on déjà rapporté plusieurs pendant le coverage sur Winamax, mais je vais revenir sur les points sensibles et surtout sur le plaisir que ça a été pour moi de partager une table de poker avec des joueurs aussi prestigieux et enthousiasmants qu'Antony Lellouche, David Benyamine, Annette Obrestad, Vanessa Rousso, et quelques uns des finalistes du tournoi.

Je n’ai eu que très peu de belles mains si je regarde mes 22 heures de jeu à table : deux paires d’As (dont une craquée par KQo et une autre UTG que personne n’a voulu jouer avec moi post flop), une paire de Rois face aux As d’Annette, pas une seule fois AK, très peu d’As jouables en définitive, mais de nombreuses petites paires qui ont respecté les probas en terme de brelans floppés, et de nombreuses fois des broadway JQK que j’ai énormément joué soit en position, soit en resteal.

Les petites paires m’ont surtout permis d’assumer... Lire la suite

Tournois à Londres : Monarchie-Sick

Par dans Tournois Live il y a plus de 16 ans.

Arnaud Mattern à l'EPT de LondresL'Angleterre et Londres n'ont jamais été dans mon cœur, contrairement à Paris, et je dois avouer qu'une fois de plus, les événements passés ici n'ont fait que renforcer ce sentiment.

J'ai commencé par le 1500£ WSOP, mais vous connaissez déjà la fin de l'histoire si vous lisez le blog du Team de manière assidue :)

J' ai alors décidé de contre-attaquer et jouer le WSOP Europe main event à 10 000£.

J' ai joué quelques coups, notamment 2 pots ou je sur-relance preflop, mais je perdrai les 2 coups.

Je suis désormais stack moyen (j'ai 8000 chips, blindes 150/300), un joueur finlandais relance a 800, Joe Beevers sur relance a 2500, je shove 8000 en small blinde avec KK, le premier relanceur passe, Joe call pour 3/4 de son tapis avec A5 de cœur (J'ai le roi de Cœur), le croupier retourne le flop en montrant sa "door card" (la carte de face du flop) un magnifique as (!), et apporte 2 cœurs également, réduisant mes espoirs à peau de chagrin. Le cœur sur le turn fait tomber mon équité à 0% (communément appelé une "Tall"). Fini pour moi en ce qui concerne le main event.

Nicolas Levi succombera également à quelques coups malheureux, ne laissant qu’Antony Lellouche porter les couleurs de Winamax, malheureusement pas très longtemps suite à un bluff qui se heurtera à une main premium.

Mais il nous reste l’EPT Londres, avec son million de pounds au premier en guise de consolation :)

Mon tournoi commence assez bien, la table est tight/passive, je me décide alors à agresser presque tous les coups, et développe ainsi une image loose aggressive. Je suis à 9000 quand le coup suivant arrive :

J'ai TT early position, je relance à 300, la big blinde me paye (Jesper Hougaard, détenteur du... Lire la suite