2010 : Le tourbillon Winamax

Par dans GénéralTournois LiveTournois OnlineLife Style il y a plus de 14 ans.

Calé au fond de mon siège, j'observe MIK22 et Guignol se faire face. L’ambiance est calme et studieuse. Un peu trop à mon goût. Je rappelle alors à Aurélien que ce bon vieux Michel l’a identifié comme un « badaud » il y a quelques jours. Guignol fait les yeux ronds, puis se marre en comprenant la référence : la vidéo des vœux du Team ! On la visionne de nouveau ensemble, et très vite, les moqueries fusent. Alors que le prochain déplacement de l’équipe nous mènera à Deauville fin janvier, nous avons donc eu envie de nous replonger dans les bons moments de l’année passée. Car elle fut de nouveau prolifique pour le Team Winamax. En termes d’instants inoubliables, comme de gains !

Et si on commençait par un chiffre pour mieux percevoir la situation ? 2 884 112. C’est le nombre de dollars accumulés par les douze joueurs de l’équipe au « W » rouge en 2010 ! Tout a commencé par une excursion aux Bahamas en janvier. L'occasion de voir Anto Lellouche et Ludo Lacay se préparer à entrer dans leur tournoi (Part 1. Part 2). Ensuite, direction Deauville, la terre sacrée des « Papas » ! Comment oublier cette étape ? Entre ce joueur qui ne s’est pas rendu compte qu’il a perdu un coup contre Cuts , ou e sympathique Jacques Guenni devenu incontrôlable après avoir gagné un coin flip, on s’est ré-ga-lé ! Ajoutons les deep run de Nicolas Levi et Ludovic Lacay, ainsi que la deuxième place d’Antony Lellouche dans le High Roller et on obtient un tournoi comme on voudrait en voir toutes les semaines !

De la première étape à Paris (mon premier reportage sous les couleurs de Winamax !) à la victoire de Valentin Messina, la cinquième édition du France Poker Tour fut de... Lire la suite

J'irai jusqu'au bout

Par dans Cash Game Live il y a plus de 14 ans.

J’ai commencé l’année 2010 en trombe. Une seconde place au High-Roller de Deauville (un « 5-outer » m’enlève le titre des mains), des gains plus que corrects en cash-game, la reprise d’une activité sportive régulière qui m’a redonné goût aux activités hors-poker, et la vie à Londres, qui m’a immédiatement plu, je m’y suis senti bien.

J’ai même délaissé un peu le boulot, les nouvelles rencontres à Londres ne manquaient pas, et sans m’en rendre compte, je perdais peu à peu la flamme du poker. Fin mai, il me fallait ouvrir les yeux : les WSOP étaient là, et depuis Deauville les résultats étaient plus ou moins au point mort. Le casque Dr Dre sur les oreilles, j’ai repris le sport à fond, j’ai mangé sainement, la motivation se rallumait tout doucement en moi. A Vegas, j’ai fait le pari personnel de me donner à fond dans le Main Event des WSOP. J’ai fait l’argent, et tenu douze niveaux avec moins de vingt blindes.

J’étais satisfait de mon résultat. Alors, je me suis relâché, en « jetant » plusieurs tournois jusqu’à l’EPT de Vienne, où j’ai joué un poker moyen. Déçu de mes résultats en tournoi, j’ai retrouvé les chemins du cash-game en live. Ma véritable passion.

C’est là que le vent a véritablement tourné. Certains croyaient ma bankroll sans fond. Moi aussi, en fait. Mais la bête s’est blessée. Pendant que j’écris ces lignes, je suis d’ailleurs en train de perdre 42 000 euros – une broutille vu les pertes de ces trois derniers mois. Je vis le plus gros downswing de ma vie. Peut-être même celui de France ! Vous me direz, en live, c’est normal, ça doit arriver. Je me demande même pourquoi ce n’est pas arrivé plus tôt. Beaucoup de joueurs... Lire la suite

Je vous ai apporté des bonbons...

Par dans GénéralLife Style il y a plus de 14 ans.

Le mercure dégringole, la neige et le verglas envahissent peu à peu les routes de France et d'Europe, les décorations de fin d'année plus rayonnantes que jamais prolifèrent dans les rues, tout cela a un parfum de fêtes de fin d'année. Noël approche et pour moi, et Noël se passera en famille. Dans la petite maison dans la prairie, la vraie, ou j'ai passé mon adolescence. Dans un village nommé Lacépède. Le lieu-dit où est située cette maison (oui, pour mes amis les citadins, il faut savoir qu'en campagne profonde, il n'y a pas de numéro de rue, ni de rue d'ailleurs, on parle de lieu-dit) s'appelle «La Belote». Coïncidence ? Peut-être. Peut-être pas. Etais-je prédestiné à devenir un joueur de poker ?

Au fond, cela ne m'étonne pas tant que cela d'être devenu ce que je suis maintenant, tant ma passion pour les cartes et les jeux de société en tout genre était grande quand j'étais (plus) jeune. On ne battait pas SUPEROGER47 si facilement que ça au Monopoly, Richesses du monde, Puissance 4 et autres jeux en famille.

Tenez, voyez avec cette petite anecdote... Quand j'étais en classe de cinquième - si ma mémoire est bonne - on était partis en voyage pour deux jours avec ma classe d'Histoire de l'Art, afin de visiter musées et autres expositions culturelles consacrés à de vieux vestiges datant de l'ère préhistorique. J'avais amené le Puissance 4 miniature que mon frère (celui qui allait m'apprendre à jouer au poker) m'avait offert à Noël. Tous mes camarades avaient apporté une tonne de bonbons pour le voyage. Pour ma part, je ne me souviens pas pour quelle raison, mais je n'en avais aucun. Toujours est-il qu'il que le jour du départ, un gentil camarade de classe m'a généreusement... Lire la suite