Winamax

[Blog] Objectif Bahamas

Par dans Tournois Live il y a plus de 5 ans.

Objectif Bahamas
En ce moment, la mode est aux tournois Highroller. Les buy-ins à 10 000 ou 25 000 sont devenus légion, et leur fréquentation semble augmenter au fil des saisons. Il n’y a qu’à regarder le Team : avec le staking et une gestion de bankroll qui évolue, plus nombreux sont les joueurs pouvant se permettre de non seulement jouer les Highrollers, mais également d’y re-entry une voire deux fois sans pour autant mettre en péril leur BR. Auparavant réservés à une certaine élite, ces tournois sont donc en plein essor. Comme les tournois à petit buy-in, d’ailleurs !

En ce qui me concerne, il m’est plus difficile de jouer ces fameux Highrollers. Pour une raison simple, qui tient à l’évolution de ma situation personnelle. L’an passé, j’ai fait le choix de revenir en France, et donc de déclarer mes gains. Je dépends du régime autoentrepreneur et déclare mes recettes en BNC (bénéfices non commerciaux). Ce qui veut dire que, comme n’importe quel autre autoentrepreneur, je déclare mes gains et mes pertes, je tiens une comptabilité, et suis imposée sur mes bénéfices au terme de l’année fiscale.

Dans ce contexte, il m’est difficile de vendre des parts de mon action à d’autres joueurs. Pourquoi ? Parce qu’il faudrait alors :

1/ Prouver la transaction à l’administration fiscale, au moyen d’un accord écrit entre les deux parties qui fera office de justificatif.
2/ Que les transactions apparaissent sur les comptes.
3/ Et aussi – et ce n’est pas une mince affaire – que le staker accepte que ses gains soient imposés, le cas échéant.

Bref, staker un joueur résidant en France devient quelque chose de compliqué, mais surtout peu rentable. Pour cette raison, j’ai pris la décision de jouer moins de tournois que la plupart des membres du Team…... Lire la suite

[Blog] J'ai des projets !

Par dans Général il y a plus de 7 ans.

Pierre Calamusa

J'ai toujours utilisé mon argent comme un moyen et non une fin. Le moyen de réaliser mes envies sans aucune limite… qui se sont longtemps limitées à d'énormes coups de CB en boite. "On n'est pas sérieux quand on a 17 ans" disait Rimbaud. Sauf que j'en ai maintenant 28 et que je commence à avoir d'autres envies que de poser des magnums à tout bout de champ au Vertigo. Je ne regrette rien, c'était sympa, mais il est maintenant grand temps d'utiliser mon argent pour réaliser des projets de plus grande envergure. C’est parti pour mes huit prochains spews en cas de grosse perf’ !

Bocuse, me voilà !

En cas de perf à 5 000 €

Auberge du Pont

Crédit photo : lyon-france.com

La bouffe c'est ma passion, ma vie, ma femme, et ceux qui me suivent sur Facebook le savent bien. Je n'ai que que très rarement fait de triples étoilés dans ma vie et c'est un manque que je compte bien combler incessamment sous peu.

La première étape, c'est aller manger chez THE cuisinier, le maître, le boss final, le pape de la gastronomie, vous l’avez j’espère reconnu : Paul Bocuse. Et ce projet, il est urgent. Car monsieur Paul est vieux, et que Bocuse sans Paul ce ne sera plus Bocuse. Manger à l’Auberge du Pont c'est manger un bout d'histoire, une cuisine statufiée à la Escoffier qui bientôt n'existera plus. J'aime ces moments hors du temps, loin de la vie à mille à l'heure de joueur de poker, où l'on retrouve le plaisir simple de passer des heures à table plutôt que trente minutes au dinner break. Au programme, le menu Grand Tradition, avec en point d'orgue la volaille de Bresse cuite en vessie et le charriot de dessert de type "Highroller sans limite de pot," où je vais ruiner Paul en mangeant absolument TOUT.

Un road trip en... Lire la suite

[Blog] Un tour du monde express

Par dans Life StyleAnalyse de mains il y a plus de 8 ans.

Après m’être déplacé aux Bahamas pour le grand rendez-vous poker de début d’année, j’avais décidé d’enchaîner directement sur Melbourne. C’était la première fois que je pouvais retourner en Australie (j’y avais passé un mois en 2012) pour aller jouer les fameux « Aussie Millions » dont on m’avait dit beaucoup de bien.

En effet, l’étape de Deauville ayant été supprimée du calendrier EPT, l’Australie s’offrait enfin à moi fin janvier ! Finie la morosité du climat de la Normandie en hiver, et place au soleil de Melbourne (en alternance avec la pluie de temps en temps, tout de même…), qui accueille pour mon plus grand bonheur l’Open d’Australie au même moment !

Bad run aux Bahamas

Après avoir fait l’impasse sur le PCA l’an dernier pour des raisons personnelles, je dois avouer que j’étais assez excité à l’idée de retourner sur Paradise Island au beau milieu de l’hiver. Pour des raisons météo, bien sûr, mais surtout parce que l’organisation de l’EPT avait prévu un énorme festival de tournois, avec de nombreux buy-in élevés (5000$ et plus). Même si les frais sur place sont exorbitants, on a le sentiment d’être en vacances sur cette île assez paradisiaque, et le fait de pouvoir jouer beaucoup de tournois « High-Stakes » compense quelque peu les frais.

La première mauvaise nouvelle, c’est que le buy-in de l’EPT avait été divisé par deux, et malgré tous les satellites organisés online, le nombre de joueurs inscrits sur le Main Event fut assez décevant : à peine plus que l’an passé. La « bonne nouvelle » c’est que ça ne m’a en rien affecté puisque je n’ai réussi qu’à survivre quelques heures durant le Day 1 ! Pas de quoi s’affoler toutefois, vu le nombre de side events au programme. J’ai donc enchainé pas moins de dix... Lire la suite

Bahamamamas

Par dans GénéralTournois LiveLife Style il y a plus de 12 ans.

Dans mon blog précédent, je vous annonçais mon intention de lancer mon année par un déplacement aux Bahamas. Cette étape du LAPT/NAPT/EPT (jamais trop compris) est un véritable mini-WSOP : nombreux tournois, buy-in et variantes multiples et, bien entendu, ricains à gogo. Question hébergement et restauration, c'est un véritable braquage : les chambres sont moyennes, le service est lent à en mourir et tout est en extra.

Le summum est atteint à la poker kitchen qui, en plus d'être dégueulasse (le chef serait Greg Raymer),  fonctionne avec un système de tickets (comme à la cantine) et où tout coûte une montagne (4 dollars la bouteille de 250ml d'eau, 8 dollars le coca, 9 dollars la salade de fruits).

"Welcome to Paradise" vous hurle un mec à l'accueil quand vous descendez du taxi. Mouais, surtout le bootcamp idéal pour tout européen avant les WSOP. Il va falloir que je reste calme et que je me concentre sur mon objectif.

J'arrive donc le 4 janvier à Nassau, trois jours avant le début du Main Event histoire de m'acclimater au décalage horaire, de prendre mon coup de soleil habituel ET d'avoir le temps de le guérir (en partie), et de jouer un petit satellite a 1 000$, histoire de retrouver le live avant de jouer le Main qui s'annonce relevé.

Cette année le soleil est au rendez vous (pas forcement évident en cette période aux caraïbes, voir coverages de Benjo en 2008, 2009 et 2010), et je profite donc de mes trois jours pour mettre en application mon plan. Ma peau brule progressivement atteignant un vermillon très satisfaisant, le 1000$ est une entrée en matière agréable, je retrouve quelques sensations et me fais éliminer sur un flip apres trois heures de jeu.

Je peaufine mon conditionnement par une petit... Lire la suite