Un belge à la conquête de la France

Par dans Tournois Live il y a plus de 11 ans.

Je suis dans le TGV en direction de Cannes, où je vais jouer le Partouche Poker Tour… Et cinq heures de train, c’est long ! J’aurais pu prendre l’avion me direz-vous, mais disons qu’en ce 11 septembre, j’ai préféré éviter. Ce n’est pas tant une question de superstition. C’est juste que ce jour-là, les probabilités d’attentats sont plus élevées que d’habitude et que les contrôles sont renforcés.

Toute la communauté du poker est présente dans le train… mais on ne peut pas dire que j’ai hérité du compartiment le plus animé ! A ma gauche, il y a une mamie qui dort. C’est d’ailleurs embêtant parce que j’aimerais bien rejoindre le wagon-bar, mais je n’ose pas la réveiller. Devant moi, une famille polonaise. Malgré mes origines, je ne comprends pas le moindre mot de ce qu’ils racontent. Je trip néanmoins bien sur la prononciation des mots, tout en réalisant que cette langue n’est vraiment pas classe. Bref, toutes les conditions sont réunies pour écrire un blog !

Revenons d’abord rapidement sur mes World Series of Poker. Le bilan est positif : j’ai atteint l’argent six fois sur les onze tournois que j’ai joué. Ces résultats m’ont une nouvelle fois prouvé que j’étais très à l’aise face au jeu des américains. J’ai surtout taché de proposer un jeu très solide dans mes tournois de prédilection : le Pot-Limit Hold’em et short-handed, où j’ai fait ITM dans les trois seuls tournois joués.

Certes, j’ai manqué de réussite pour atteindre une table finale. Mais ce n’est pas la seule explication. J’avoue avoir mis de côté ma philosophie d’antan (appelé le play to win par les réguliers de tournois de 2007) qui consiste à prendre... Lire la suite

Mon Grand Prix de Paris. Partie 1/2

Par dans GénéralTournois Live il y a plus de 13 ans.

Salut la compagnie,

Je viens de rentrer à Londres après un GP de Paris très satisfaisant. Je repars frustré par deux mauvais coup qui m’éliminent, mais fier de ma performance, avec une table finale de plus à ma collection, et 65000 euros en guise de lot de consolation !

Ce fut un tournoi difficile au niveau de l’endurance. Deux journées de 15h, laissant à peine 7h de sommeil entre elles, une table finale sous la chaleur des projecteurs et entrecoupées de pauses technique. Un défi pour le corps comme pour le mental.

Tout a commencé doucement le premier jour. J’ai monté mon tapis tranquillement a une table hétéroclite composée de joueurs live et online. J’ai évité ElkY mais sa copine a fini par venir sur ma gauche. Elle a bien joué son jeu TAG et si elle n’a pas du tout démérité sur ce que j’ai pu voir, elle était moins oppressante que son chéri qui m’avait busté l’année dernière…

Bref je finis la journée a 42,000 alors que la moyenne est plus proche de 60,000. Pas de panique cependant, l’excellente structure comporte des niveaux de 1h30 (et avec les machines et les croupiers irréprochables de l’ACF, cela fait un sacré nombre de mains !). Les ante sont gros des le départ ce qui favorise un jeu LAG small ball dans lequel je me sens le plus a l’aise. Bref j’aborde la journée 2 avec confiance.

Arnaud aussi. Avec un stack de 86k il peut voir venir, a l’autre bout de ma table. Hélas pour lui je devais l’éliminer des la deuxième heure. Après avoir doublé mon stack très vite avec deux coups faciles, je me retrouve avec un tapis équivalent au sien. Les blindes sont 800/1600 lorsque je trouve JJ sur sa grosse blinde. Comme toujours avec Winamax il n’y a pas... Lire la suite

Huis clos parisien

Par dans Tournois Live il y a plus de 13 ans.

Des heures et des heures d'ennui ponctuées de rares instants de folie : la vieille maxime souvent évoquée pour définir le Texas Hold'em en No Limit s'est prouvée parfaitement adaptée pour décrire la finale de l'édition 2009 du Grand Prix de Paris.

Il aura fallu attendre trois heures et près de soixante-dix mains pour assister à la première élimination. Trois heures durant lesquelles l'ensemble hétéroclite des six finalistes (deux membres du Team Winamax, deux légendes des cash-games parisiens, un italien sur le retour, et un amateur qualifié pour 50 euros) ont disputé une partie mesurée et prudente. Dans le huis clos étouffant du plateau télévisé fermé au public, pas de place à la rigolade. Ambiance tendue et concentrée. Peu de dialogue : seuls les jetons faisaient la conversation. Une relance pré-flop mettait fin à la plupart des pots – les flops furent rares, les showdowns rarissimes.

Le premier joueur à quitter la table finale fut celui qui s'était montré le plus actif. Mais ce n'est pas un excès d'agressivité qui a forcé Nicolas Levi à se contenter de la sixième place. Juste une banale et inévitable confrontation préflop entre sa paire de Dames et la paire d'As de Fabrizio Ricci, quelques minutes après avoir fait doubler David Pêcheur avec A-Q contre A-6 à la faveur d'un 6 au flop. Aucun regret à avoir pour le joueur du Team Winamax, qui a développé durant trois heures un poker maitrisé, relancant aussi souvent que possible, ramassant de nombreux petits pots, optimisant ses mains en évitant les obstacles avec brio.

S'il a fallu près de soixante-dix mains pour voir le premier joueur sortir, il n'en faudrait que soixante de plus pour voir le tournoi arriver à sa conclusion. Les... Lire la suite

Paris Open of Poker, La rentrée des classes

Par dans GénéralTournois Live il y a plus de 14 ans.

Oui, je sais, je n’ai pas encore posté la fin de mon cash game. Non, je ne suis pas sadique. .. Je fignole en ce moment l'écriture du dernier épisode, et tenter de bien rédiger me prends du temps... Désolé! Entre temps nous voici à une autre échéance: ma rentrée des classes ! En effet depuis le début de l’année je n’avais pour l’instant participé qu’a deux tournois en 2009. Le PCA au caraïbes, et l’EPT de Deauville . Dans un cas comme dans l’autre je n’avais participé qu’au Main Event, me laissant un peu de temps pour bronzer et faire du cash game. Ce calme sur le circuit n’est que relatif.

Parallèlement j’ai joué beaucoup d’heures de cash game live, fait une belle (mais frustrante) 9e place au Grand Tournament sur Winamax, pour un gain à 5 chiffres (10,000 donc, vous avez bien deviné ). D'ailleurs ce tournoi sera entièrement analysé en vidéos accélérées. La première est déjà en ligne.

Je me suis aussi permis deux semaines de coupures complète a la montagne, afin de pratiquer mon autre passion. Non non, pas le vin chaud (quoique), mais le snowboard ! Bref c’est à la fois reposé et affamé que je reprends la compétition, et je n’ai pas raté mon premier rendez vous, ou POP a l’Aviation Club de France, ou j’ai remporté 24.000 euros en terminant 4e du Main Event...

Le Paris Open of Poker

Je ne passe pas souvent à Paris mais probablement que je devrais.Mon ROI la bas est assez magique ! Bravo à Manub qui termine 6e après un tournoi riche en émotion. Il n’en finit plus de faire des places payés ! J’ai pu également découvrir Tristan Clemencon dont on m’avait dit tant de bien, et je n’ai pas été décu. J‘en veux pour exemple... Lire la suite

Catenaccio

Par dans Tournois Live il y a plus de 14 ans.

Et voilà, c’est fait !

Le résultat que j’espérais secrètement est enfin arrivé. Bien entendu, il ne change pas ma vie. Bien au contraire : dès le lendemain de cette quinzième place à l’EPT de Deauville, j’étais déjà de retour à Paris auprès de mes enfans, et sur le terrain à la rencontre des jeunes du 18eme arrondissement...

Pour beaucoup, je suis un fish, le fish "people" du Team Winamax. "Vikash24" en ligne. Vikash-fish24, ou vikfish24…

Mais cela fait longtemps que je ne fais plus attention quand les anonymes du "chat" s’excitent à mon sujet lors de mes passages sur Winamax (passages qui se sont raréfies dernièrement, à cause de mon emploi du temps chargé). Je préfère continuer à progresser tranquillement, à mon rythme.

Petit retour en arrière... Décembre 2008. Je viens de perdre [Js][Jc] contre [Ad][9h] au 2000€ de l’Aviation Club de France. Un jeune habitué des tables de cash-game avait décidé de se payer la peau des membres du Team Winamax présents lors de ce tournoi, et après avoir sorti Manub avec [Ac][8d] contre [Ah][Qs], il allait m’infliger un joli badbeat en touchant son As à la turn, devant une table étonnée de le voir « snapcall » mon all-in préflop.

Pour la première  fois depuis que je jouais au poker, j’étais sonné ! Je suis très vite retrouvé sur les Champs-Elysées à raconter mon badbeat (chose très rare chez moi) aux nombreuses personnes me demandant un autographe... Enfin, plutôt à la seule personne qui m’avait reconnu :  « Vous êtes le footballeur qui a été viré du PSG » m’a-t-elle dit. « Oui, j’ai l’habitude de me faire virer », avais-je répondu.

J’avais bien joué, ça j’en étais convaincu, et c'est gonflé à bloc que je me suis... Lire la suite