Winamax

L'année d'une vie

Par dans

Il y un an tout juste, j’intégrais le Team Winamax – la concrétisation d’un rêve. J’allais pouvoir jouer les plus beaux tournois de la planète aux côtés des meilleurs. Toutes les bonnes choses ont une fin : cette année de sponsoring au sein de l’équipe se termine en ce mois de septembre. L’heure des adieux, ou plutôt des « au revoir », a sonné pour moi. Le bon moment pour jeter un œil dans le rétro sur une année haute en couleurs et riche en émotions.

Dublin et son WPO : une immense colonie de vacances, ma première immersion : je découvre la bonne ambiance qui règne au sein de la communauté des joueurs Wina. Sans doute un de mes meilleurs souvenirs, avec les victoires de Pierre sur le Main Event et Romain Lewis sur le tournoi d’Irish.

Prague, juste avant Noël, avec mon premier EPT aux couleurs du W rouge et une seconde place sur un side event : j’atteins l’un des premiers objectifs que je m’étais fixés au sein du Team : améliorer la meilleure perf’ de ma carrière.

Les Winamax Live Sessions avec le fameux 7-2 qui ne passe pas contre Benjamin Castaldi… On m’en parle encore aujourd’hui et cela me fait toujours autant rire, alors que j’aurais aimé jouer plus longtemps dans cette partie. Si seulement je m’en étais tenue à mes dires de début de partie (qui étaient « Je ne participerai pas au jeu du 7-2 ») !

Puis Malte et ses bad beats, ensuite les étapes du Winamax Poker Tour à travers la France, je prends un plaisir fou à côtoyer des joueurs passionnés de ce jeu comme moi.

Les séances de Twitch en direct avec Kinshu : pas forcément une partie de plaisir pour moi, il est temps de l’avouer. En live, je suis très à l’aise, online beaucoup moins. Rester concentrée sur son jeu tout en expliquant en temps réel ses raisonnements, répondre aux questions des spectateurs en lisant les commentaires parfois très dégradants de certains trolls dans le tchat : la mission n’était pas facile et cela m’a pas mal déstabilisée alors que mon aventure débutait à peine.

Les défis et challenges divers avec les membres du Team ou en solo, exécutés avec dextérité et acharnement tout au long de l’année. Un honneur que d’avoir été capitaine de l’équipe du Team durant le KING5. Je me souviens de l’engouement dans le tchat de l’équipe lorsque je termine en seconde place de mon Stade, réussissant ainsi à nous qualifier pour le tour suivant…

Le séminaire à Nice nous a tous rapprochés, dans l’intimité on apprend à mieux se découvrir entre coéquipiers. Puis Monaco, sa Salle des Etoiles, l’énorme deep-run de Pierre. Le SISMIX au Es Saadi de Marrakech avec ses teufs 24h/24, la victoire de Kool Shen sur le Main, Sylvain sur le High-Roller, et ma petite win sur le Ladies, trois raisons de faire la fête au TheatrO jusqu’à pas d’heure. Et enfin le voyage tant attendu à Vegas pour jouer le Main Event des WSOP, quelques jours seulement après avoir épousé Alexandre dans le sud de la France. Dans la villa partagée avec mon mari, Davidi, Florian et leurs compagnes : des fous rires, des soirées Pacman, des barbecues et de longues discussions techniques jusqu’au bout de la nuit au bord de la piscine.

Finir mon contrat en atteignant le Day 4 du Main Event, en compagnie de Gaëlle, mais aussi de mon cher et tendre : juste magique. Un beau cadeau de mariage de la part des Dieux du poker pour le plus beau tournoi du monde.

Alors voilà, c’est la fin de cette super aventure. Je n’étais pas à Barcelone car mon contrat se terminait avec les WSOP. Bien sûr cela ne m’a pas empêché de suivre toute l’équipe à distance. Car le Team Winamax, c’est pour moi une grande et belle famille.

Avec Michel Abécassis, MIK22 le "padre" protecteur et attentionné comme l’est un père de famille, qui prend soin des siens et reste toujours à l’écoute. Gaëlle, la douce et belle "maman", qui concilie à merveille son rôle de mère à celui de meilleure joueuse Française : c’est le pilier de la famille. Guillaume alias Volatile38, le petit frère affectueux et bosseur qu’on a envie de cajoler mais qui vole déjà de ses propres ailes : il a grandi trop vite. Sylvain Loosli : le big brother studieux et surdiplômé, un exemple pour tous ses frères et sœur. Kool shen, le fils rebelle et bagarreur, pas la langue dans sa poche et la rage de vaincre. Alex Luneau : le grand frère intello, premier de sa classe et toujours dans sa bulle, celui qu'on idéalise sans jamais vraiment lui avouer. Davidi Kitai : mon modèle au grand coeur, le grand frère cool, un brin flemmard mais toujours là pour t’écouter et te conseiller (même s’il arrive toujours en retard). Florian Decamps, le dernier des Top Sharks, donc le nouveau-né, qui fait ses premiers pas sur les traces de ses aînés. Pierre Calamusa : mon frère jumeau (ayant pris toute la folie à la naissance), acolyte d’aventures depuis Poker et Associés jusque Wina en passant par La Maison du Bluff. Celui qui me connaît et qui sera toujours mon confident même si nos routes se séparent aujourd’hui. Patrick Bruel : le parrain, celui qu’on ne voit pas souvent mais qui veille de loin sur chacun de nous. Et impossible d’oublier le coach Stéphane Matheu, la nounou de la famille, celui sans qui cette aventure n’aurait pu être possible, celui qui prend soin de nous toute l’année, celui qui nous aide à prendre confiance en nous mais qui sait aussi nous remonter les bretelles lorsqu’il le faut. Une écoute sans faille et une épaule sur qui se reposer. Il veille à l’harmonie au sein de cette magnifique famille qu’est le Team Winamax.

Une famille que j’aime et à qui je dis MERCI. Merci pour ces fabuleux moments, pour tout ce que vous avez accepté de partager avec moi durant ces douze mois et pour tous ces deep runs qui m’ont tellement fait vibrer. Merci à eux et merci à vous aussi qui m’avez suivi : merci pour vos encouragements, vos conseils, votre soutien et votre amitié. Ce ne sont pas des adieux, seulement un au revoir. On se revoit très vite sur le circuit, vous allez me manquer.

Entre Winamax et un magnifique mariage après treize ans d’amour, l’année 2016 restera pour moi l’année d’une vie.

Je vous souhaite à tous le meilleur. Beaucoup de deeprun et beaucoup d’amour.  

A bientôt les amis,

RunGood4Love

[Note de Benjo : C’est malin, maintenant j’ai un truc dans l’œil. Aurélie, parmi tous tes dons, celui de pouvoir décrire les gens avec justesse et délicatesse n'est pas le moindre. A ce touchant portrait de famille, j'ajoute donc le tien : celui d'une petite soeur toujours enjouée, motivée et motivante, dont la bonne humeur et l'engagement n'ont jamais fait défaut au cours de cette année qui est passée trop vite. Mais de toute façon, tu connais le deal : on ne quitte jamais vraiment le Team Winamax. Vivement tes prochains succès, donc : on se fera un plaisir  de les chroniquer dans ces colonnes. A très bientôt !]


RunGood4Love

Habituée des tables du circuit, Aurélie Quélain est une des valeurs montantes du poker francophone. Assurément une future grande !

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