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La magie du Poker Chinois

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Salut à tous ! Compte tenu de la date de mon dernier post, je vous dois bien, non seulement des excuses, mais aussi un large récapitulatif de ce que j'ai vécu lors de ces deux derniers mois. Mon calendrier de tournois a été particulièrement chargé en ce printemps 2011.

La série a plutôt bien démarré avec une place payée lors du WPT de Vienne. J'étais gonflé à bloc ! Muni de mon passeport d'urgence fraîchement estampillé (bad beat administratif oblige), je termine le Day 1 dans la moyenne. Au début du deuxième jour, je monte pas mal de jetons, et me retrouve avec plus de deux fois la moyenne. Et là... c'est l'accident ! Je dispute un pot énorme valant cinq fois l'average, au bas mot, avec un tirage de quinte flush par les deux bouts contre un brelan. L'argent part au flop, mais je manque mes outs sur le turn et la rivière. Résultat des courses : avec mes neuf blindes, je parviens tant bien que mal à m'accrocher jusqu'aux places payées. Je remonte la pente, mais perds un coin-flip contre Alessio Isaia et envoie mes dernières cartouches quelques mains plus tard. J'atteins une honorable 29ème place. Dommage, je pense avoir joué un beau poker, et avec un brin de chance supplémentaire, j'aurais pu aller beaucoup plus loin.

Dans la foulée de l'étape autrichienne, Bratislava et Berlin me tendent les bras... Enfin, façon de parler. J'aurais aimé que ces belles de l'Est me réservent un meilleur sort. Au final, les deux tournois vont se dérouler de manière similaire et classique avec une élimination au Day 1 et au Day 2, respectivement.

Après un détour par Tours où se déroulait une étape du France Poker Tour, je suis repassé par la maison, à Londres, dans l'optique de jouer en ligne. Les choses ne se sont pas super bien passées... Après deux jours de bad run, j'ai décidé de changer de plan et me suis rendu au Palm Beach, un cercle londonien, histoire de voir si les tapis étaient plus verts en live. C'est là que je me suis rendu compte à quel point le cash-game live m'avait manqué. En y réfléchissant bien, cela faisait deux ans que je n'avais pas fait une session digne de ce nom.  J'ai donc passé une semaine au Palm Beach, m'y rendant tous les jours avec au final un résultat financier plutôt probant, ce qui ne gâche rien. Ce regain de motivation a aussi renouvelé mon envie de persévérer en ligne.  Grâce au wifi gratos, je me suis amusé à multi-tabler live et online, grâce à l'application Winamax qui fonctionne très bien sur iPad.

Requinqué par ce séjour à Londres, j'ai mis le cap sur Monte Carlo avec nombre de mes coéquipiers du Team Winamax. Là-bas se déroulait le tournoi The One. Durant le trajet aller, j'ai retrouvé Adrien Allain à la gare de Lyon, et deux autres joueurs du circuit nous ont rejoint : Benjamin Pollak et Marc Barillet. Je vous laisse imaginer ce que peuvent bien faire quatre joueurs de cartes lorsqu'ils se retrouvent dans un train les menant à un tournoi de poker. Réponse : ils se racontent leurs derniers bad beats... et jouent aux cartes, bien entendu ! Au poker chinois, plus précisément. Pour moi, il s'agissait d'une première, mais malheureusement, la fameuse « chance du débutant » est restée à quai. Pour résumer l'affaire, c'est délesté de quelques euros que je suis arrivé sur la Côte d'Azur. Le coupable : un joueur répondant au surnom de « Magic Deal ».

Malgré ce revers, j'ai apprécié la découverte de ce jeu, et le résultat de la partie m'a donné de beaux espoirs pour le tournoi à venir... Je vous explique : lors de son voyage vers la République Dominicaine, Pollak avait rasé un de ses potes dans l'avion, au poker chinois. Et voilà que ce pote remporte le tournoi organisé là-bas. Quelques semaines plus tard, Monsieur Pollak, toujours lui, administre une branlée (appelons un chat un chat) à Adrien Allain pendant le trajet vers Cannes. Ça ne loupe pas : Adrien y remporte les Hold'em Series.

Vous comprendrez alors ma déception, quand je n'ai atteint « que » la 13ème place lors de The One. La supposée magie de Benjamin Pollak n'a pas opéré mais je suis surtout frustré par un sentiment récurrent. L'impression qu'il me manque un petit truc, ce je-ne-sais-quoi qui fait la différence entre une belle partie et une performance inoubliable. Je suis convaincu que je peux faire encore mieux... Je crois très fort en mon potentiel et vais employer mon énergie en vue de continuer à parfaire mon jeu... et ne plus commettre la moindre erreur. Surtout pas celle de croire en la magie ! :-)