Winamax

Sixième place pour Tristan Clémençon au WPT Barcelone

Par dans Tournois Live il y a plus de 13 ans.

Pour la huitième finale live de sa jeune carrière, Tristan Clémençon aura finalement du se contenter de la sixième place à l'étape barcelonaise du World Poker Tour. Pas un mince exploit, tout de même, quand on songe que le joueur du Team Winamax avait attaqué l'ultime table en neuvième position au classement, avec un tapis inférieur à dix blindes.

« J'arrive de loin », a commenté Tristan peu après son élimination. « J'avais le plus petit tapis, et pendant les deux premières heures, je n'ai pas vu de jeu – ma meilleure main fut quelque chose comme Roi-9. » Le côté positif, s'empresse t-il d'ajouter, c'est que cela lui a permis de rester en course tandis que les premières éliminations survenaient, le faisant ainsi progresser sur l'échelle des prix.

« Après », raconte Tristan, « j'ai doublé deux fois, sur un coup à 40-60, puis sur un call étonnant d'un joueur de grosse blinde avec Valet-2, pour un tiers de son tapis. J'avais Valet-8... »

Son tournoi se termine sur un move à tapis au bouton, pour 250,000 aux blindes 15,000/30,000 : « J'ai Dame-10, et la grosse blinde réfléchit avant de payer avec... Roi-4. Cela représentait 40% de son tapis. » Pas sur que ce call soit des plus raisonnables, mais toujours est-il que la meilleure main de départ tient jusuq'à la rivière, éliminant Tristan en sixième place, pour un prix de 51,000 euros.

« Très content de ce résultat », conclut Tristan avec un sourire. Le benjamin du Team est en pleine confiance : tandis que ses coéquipiers préparent leurs valises pour Vegas, on le retrouvera prochainement à Marrakech, pour sa dernière série de tournois live avant la reprise des EPT en aout.

Tristan Clémençon en finale du WPT Barcelone

Par dans Tournois Live il y a plus de 13 ans.

C'est un joli lot de consolation que vient de s'offrir Tristan Clémençon en terres espagnoles... À vingt ans et quelques mois, le benjamin du Team Winamax est encore un poil trop jeune pour disputer les World Series of Poker cet été. Qu'à cela ne tienne : après trois jours de bataille, le voilà en table finale de l'étape barcelonaise du World Poker Tour. En novembre dernier, Tristan trébuchait aux portes de la finale du WPT de Marrakech, terminant en dixième place. Un échec qui lui avait laissé un goût de frustration en bouche. Demain, il disputera sa huitième finale en live, qu'il attaquera cependant en position d'ultra short-stack, avec moins de dix grosses blindes.

« Quelle souffrance ! », s'est exclamé Tristan au terme des demi-finales. « Mais on est là, ça fait du bien. J'ai perdu un pot énorme suite à un coin-flip, cela m'a arrêté en plein vol. Mais je suis bien content d'être encore en course : en début de journée, je n'avais que quinze blindes avec 44 joueurs restants et 36 places payées. »

Bref, il faut voir le verre à moitié plein. D'autant qu'un improbable come-back n'est pas à exclure dimanche... Et que cette épreuve avait fort bien réussi au Team Winamax en 2007, lorsque Ludovic Lacay avait atteint la seconde place.

Voici le classement au départ de la finale :

Ali Tekintamac 1,522,000
Manuel Blaschke 849,000
Roberto Garcia Santiago 573,000
Bartolome Gomila Romero 530,000
Manuel Cuberos Lopez Cozar 366,000
Mats Iremark 352,000
Per Mattsson 288,000
Mads Hansen 287,000
Tristan Clémençon (Team Winamax) 139,000Mats Iremark est le seul joueur que je reconnais véritablement autour de Tristan : le suédois avait remporté en 2006 l'EPT de Deauville.
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Pas à rougir

Par dans Tournois LiveAnalyse de mains il y a plus de 13 ans.

Je rentre tout juste de Monaco où je viens de finir à une très belle 51e place, sur plus de 800 joueurs inscrits. C’est mon 4e cash EPT cette saison et la deuxième fois que je suis chip leader d’un EPT en 2010 (titre honorifique idiot, oui, je sais).

Je suis très satisfait de mon tournoi pour plusieurs raisons, notamment parce que j’ai joué concentré du début à la fin, ce qui n’est pas toujours le cas ! Bien dans mon match et bien dans ma tête, j’ai géré ma barque comme il fallait, et j’emmagasine de la confiance avant le WPT Paris et le marathon des WSOP à Las Vegas. La table finale m’échappe ces derniers temps, mais quand je vois à quelle fréquence les opportunités se représentent encore et encore, je suis très optimiste !

Du point de vue du jeu, j’ai eu beaucoup de rencontres favorables, et j’ai surfé avec un gros tapis la majeure partie du tournoi, du coup j’ai joué très large contre un field difficile, et il y a eu beaucoup de coups intéressants et compliqués.

Considérez cet AQ, avec des tapis profonds, de petite blinde. Le bouton me surprend et limp. Je raise a 5bb, et la big blind insta paye. Bon c’est parti pour une main bizarre !

Flop A86off (15k dans le pot). Puisque tout le monde joue à l’envers, je décide de checker J La raison principale est de masquer mon jeu, on ne va pas miser flop, ET turn, ET rivière de toute façon, donc tant qu’a checker une fois, le flop est ma meilleure chance de créer de l’action plus tard, et tant pis pour la protection de la main (concept largement surévalué au holdem).

Le BB mise moitié du pot (8k) et le bouton paye. Je paye.

Turn : Blank (40k dans le pot). Checké par tout le monde.

River 6. Je lead 22k, BB passe et bouton... Lire la suite

Forza pape !

Par dans GénéralTournois Live il y a plus de 13 ans.

Grosse quinzaine en prévision pour le Team Winamax ! La fin de saison est annoncée en Europe, et vos reporters préférés vont mettre les bouchées doubles pour la terminer en beauté, en répondant présent au rendez-vous des dernières grosses étapes programmées sur le Vieux Continent avant l'exil vers Las Vegas et ses WSOP.

Pour la troisième année consécutive, le Team dans sa quasi totalité disputera le clasico méditerranéen de fin de saison composé de la doublette EPT San Remo - EPT Monte Carlo. Deux belles et grosses épreuves comme on les aime, bouillonnantes, ensoleillées et prestigieuses.

Un grand rendez-vous en deux temps, avec une première partie qui commence dès demain. Un field record est attendu au casino municipal de San Remo que nous pouvons admirer depuis la fenêtre de notre chambre d'hôtel : plus de 1,200 joueurs, dont neuf joueurs du Team Winamax :

Almira Skripchenko
Michel Abécassis
Ludovic Lacay
Antony Lellouche
Manuel Bevand
Aurélien Guiglini
Davidi Kitai
Anthony Roux
Nicolas Levi

Il faudra aussi compter sur le Local Hero Xavier « furax666 » Jacquet et six qualifiés Winamax dont Antoine « tons26 » Junillon et quelques autres visages que vous reconnaitrez surement. Au total, ce seront 17 joueurs floqués du logo W que nous observerons cette semaine en Italie au milieu des grandes stars du circuit et des centaines de joueurs italiens en présence, dont on attend avec impatience les inévitables clashs avec nos compétiteurs français.

« Allez Papa » ou « Forza Pape » ? Réponse dès jeudi midi sur www.winamax.com, entre deux plats de linguine au pesto.

Player is on tilt

Par dans GénéralTournois LiveCash Game Online il y a plus de 13 ans.

Cela fait quelques mois que j'éprouve les plus grandes difficulté à gagner sur Winamax... Il est temps de faire le bilan, histoire d'essayer de comprendre les raisons de cet échec. Le début des ennuis remonte à mon intégration dans le Team, en octobre dernier. A ce moment commençait un bad-run qui allait durer 30,000 mains et durant lequel j'allais perdre 35,000$ en espérance de gain (cette somme correspondant donc à la différence entre mon résultat réel et le résultat espéré si les probabilités avaient été respectées). Cette mauvaise passe, couplée à une sélection de table inexistante et un niveau de jeu en baisse, est venue noircir des résultats plutôt correct en tournoi.

Ainsi, j'avais succombé au fameux syndrome du Team Winamax... Un syndrome qui, avant mon intégration, m'avait toujours fait sourire quand j'entendais mes camarades en parler. Avant que j'en devienne moi-même la victime ! Ce syndrome, on peut le définir très simplement en deux temps : « live donkament boomswitch », puis « online cash-game doomswitch ». Traduction : quand on entre dans le Team Winamax, on « chatte » tout de suite en tournoi live, avant de subir un très violent coup de mou en cash-game.

Cela s'est parfaitement illustré pour moi. J'ai connu la victoire à Evian dès mon second tournoi live aux couleurs du Team. Dans le même temps, j'ai connu autant de sessions négatives en quatre mois que je n'en avais connu durant les deux années précédentes...

La malchance n'explique pas tout. Moi qui passais beaucoup de temps à sélectionner mes tables et choisir minutieusement sur quel adversaire je voulais avoir la position, je me suis retrouvé du jour au lendemain à jouer n'importe qui, n'importe quand, et, plus... Lire la suite

Value bet river : trouver le montant optimal

Par dans Tournois LiveAnalyse de mains il y a plus de 14 ans.

La main dont je vais vous parler s’est déroulée au Main Event de l’Evian Poker Open en novembre dernier. C’est la cinquième heure de jeu sur ma table et je suis opposé sur ce coup à la championne canadienne Isabelle Mercier.



La situation : Au début du coup, je possède 20,000, le tapis de départ. Les blindes sont à 150/300 et je trouve [As][Qh] en milieu de parole : j’opte pour une relance à 800. Isabelle Mercier paye au bouton avec 40,000 de tapis.

Le flop vient [Qs][9h][7c] : je place un continuation-bet à 1,200 et elle paye assez rapidement.
Sur le tournant, un [3d], je second-barrel 3,300 dans un pot de 4,000 : de nouveau, elle paye instantanément !
La rivière est un [4h] qui ne complète rien.

Il me reste environ 15,000 et le pot fait déjà 10,000. A ce moment du coup, je suis persuadé que je possède la meilleure main. Le but est donc d’extraire le maximum de value. De nombreuses options sont possibles, reste à trouver laquelle m’apportera le meilleur profit. A posteriori, j’ai longuement repensé à cette main. Et comme souvent quand une situation me pose problème, je suis allé demander les avis de quelques membres du team Winamax.

Tristan Clémençon : « La rivière est une parfaite brique qui ne fait rentrer aucun des tirages. Les mains d'Isabelle Mercier pour payer sont la plupart du temps limitées à : Valet-Dix, Huit-Six, Dix-Huit, Roi-Dame, Dame-Valet et dans une moindre mesure Dame-Dix (elle aurait plus facilement lâcher cette main étant donné la faiblesse du kicker) et As-Dame (qu’elle aurait assez souvent sur-relancé avant le flop). Un facteur important à prendre en compte à cet instant est donc ton image.

Si elle est très agressive et large :... Lire la suite

Ich liebe die Deutschen

Par dans Tournois LiveLife StyleAnalyse de mains il y a plus de 14 ans.

Je me suis décidé assez tard à jouer l’EPT de Berlin. Finalement j’y ai bien été, et plutôt 3 fois qu’une… j’ai pris 6 vols pour aller jouer ce tournoi. Un aller retour Londres Berlin d’abord, un aller retour Paris Berlin ensuite, un vol Berlin Genève quand un week-end ski s’est proposé à la dernière minute, un autre avion pour Genève lorsque j’ai raté celui que j’avais réservé, étant toujours dans le tournoi au jour 3. Bref, j’y étais.

Et je ne regrette pas. Je sais maintenant que « «Ich liebe die Deutsche“ (j’aime les allemands). Notre amour est né très vite. Juste après que le taxi m’ait déposé au Ritz à Berlin, et que je sois monté dans ma chambre, je me suis rendu compte que j’avais oublié mes 2 téléphones dans le taxi (un anglais et un français). Tilt instantané. Je fais toujours attention à ne pas les oublier, et pour l’instant j’avais toujours eu plus de réussite qu’Antony Lellouche, rendu célèbre (en partie) pour le nombre de téléphones qu’il a pu perdre dans sa vie. Novice en la matière, j’avais une tonne de données à l’intérieur dont certaines auxquelles je tiens beaucoup.

Analysons la main a posteriori. Quelle était la cote que j’oublie mes téléphones à l’arrière du taxi ? L’argument que garder en permanence son téléphone dans la poche pouvait être néfaste aux parties génitales a peut-être influencé mon inconscient, les 50 sms que l’on reçoit en arrivant dans un nouveau pays m’ont en revanche très consciemment poussé à ne pas les ranger. A l’hôtel j’ai donc passé une bonne demie-heure à faire sonner mes téléphones et à envoyer des sms en plusieurs langues, de plus en plus inquiet de ne pas recevoir de... Lire la suite

WSOP 2010 : demandez le programme !

Par dans GénéralTournois Live il y a plus de 14 ans.


Vous avez remarqué, ce matin ? Les beaux jours reviennent ! Je sais pas pour vous, mais moi, le soleil, ça me fait penser à Las Vegas. Et qui dit Las Vegas, dit World Series of Poker ! Oui, je sais, cette intro est un peu tirée par les cheveux. Il me fallait bien un prétexte pour annoncer la 41ème édition des championnats du monde, dont le coup d’envoi sera donné dans très exactement 73 jours. A ceux qui estiment qu’il est un peu tôt pour s'en préoccuper, je leur rétorquerai que le programme a été publié il y a déjà trois mois. Il est plus que temps de s’y intéresser, donc. D'autant que les tournois satellites ont démarré sur Winamax...

Alors, quoi de neuf à se mettre sous la dent pour l’édition 2010 du plus gros festival de poker du monde ?

* Commençons par ce qui ne change pas : les WSOP se tiendront donc pour la sixième année consécutive à l’hôtel-casino Rio, derrière le Strip de Las Vegas, de l’autre côté de l’autoroute I-15. On murmure en coulisses que Harrah’s (les organisateurs) envisagent à terme de déménager les WSOP dans une nouvelle propriété. Le nom du Planet Hollywood récemment racheté aurait été évoqué… Mais quoi qu’il en soit, le Rio sera cet été le centre de la planète poker pour au moins une année de plus.

* Pas de chamboulement non plus en ce qui concerne le nombre de bracelets qui seront décernés : il y en aura un total de 57. Pareil qu’en 2009. 54 d’entre eux seront attribués dans des tournois ouverts à n’importe qui ayant en poche le montant du buy-in (à condition qu’ils soit âgés de 21 ans au moins, bien entendu). Ce qui nous laisse trois épreuves non « open », les mêmes que lors des années précédentes : le... Lire la suite

Français, je vous ai compris !

Par dans GénéralTournois LiveAnalyse de mains il y a plus de 14 ans.

S’il y a bien une chose que je dois au poker français, c’est de m’avoir accueilli à bras ouverts. D’ailleurs, me retrouver dans la catégorie « France » dans les chipcount de Pokernews ne m’étonne plus !

Bon, il est vrai que je ne figure pas encore dans le classement Live Poker… Mais tant mieux après tout : mieux vaut être numéro un belge que dixième français ! Je connais personnellement presque tous les réguliers français du circuit, et force est de constater que j’apprécie tout le monde (sauf un ! comme dirait mon ami Vikash).

Au-delà de l’amitié, j’avoue bien aimer jouer contre les français. Je fréquente depuis longtemps les cercles parisiens et participe à tous les tournois de l’hexagone possible, et cela depuis quelques années. Les joueurs qu’on y trouve sont à classer dans deux catégories :

- Les réguliers de l’Aviation Club de France, qui adoptent une stratégie de l’ancienne école, dans un esprit de protection très important, quitte à perdre énormément de value ;
- Les jeunes venus du jeu en ligne, qui  protègent très peu leurs mains, quitte à se faire outplayed en jouant small ball et en induced bluff un maximum.

Dans les deux cas, il existe de bons joueurs, même si « l’école des jeunes » regorge de plus de talent selon moi. En prévision de l’EPT Deauville, du FPT Winamax et des EFOP, il me fallait pouvoir exploiter au maximum toutes ces faiblesses qui rendent les tournois du circuit français si attractif.

Je parle ici d’une petite partie de joueurs dits « old-school » qui n’ont pas réussi à s’adapter à l’évolution naturelle du poker. Il faut être honnête : les mauvais joueurs se font de plus en plus rares, et le fish... Lire la suite

Deauville, la désillusion

Par dans GénéralTournois Live il y a plus de 14 ans.



Je suis de retour de Deauville. Et, autant vous le dire, le bilan est très mauvais. J’ai joué le Main Event, quelques tournois parallèles et même le High Roller à 20,000€. J’ai presque fait l’argent dans le 1,500, mais, malheureusement, ma paire d'as n'a pas résisté au moment crucial.

La défaite au poker est difficile à accepter. Au football également. Pourtant, lorsqu'on est footballeur, même si on est un privilégié, il va falloir répondre à toute une série d’humiliations, de désillusions, de déceptions... Cela peut prendre plusieurs formes : le banc des remplaçants, la tribune ou carrément la non-sélection en équipe première. On peut aussi se blesser, rater son match, être remplacé en seconde période, ou parfois même bien avant… Le lendemain, le réveil est dur, parfois très dur. Les critiques tombent et les notes des journalistes vous accablent. On essaie d’éviter les journaux au maximum mais la tentation d’en ouvrir un furtivement est grande. Et pourtant, il faut quand même se rendre au décrassage pour affronter le regard des autres : l’entraîneur, ses coéquipiers, les journalistes et, surtout, les supporters…

Au poker tout ceci n’existe pas. Le poker, à mon avis, n’est pas un sport. C’est une discipline individuelle. Et, après une contre performance, on se retrouve seul face à soi-même sans véritable compte à rendre.

Bien sûr, le poker n’est pas mon métier. Mais j’y joue assez sérieusement pour que les évènements me touchent. Et après l’échec cuisant de Deauville, l’heure de la remise en question semble être arrivée.

Je dois admettre que je ne me suis pas rendu en terre normande avec le mental d’acier nécessaire pour pouvoir faire la... Lire la suite