Winamax

[Blog] Mon sparring-partner

Par dans Tournois Live il y a 12 jours.

Gus Hansen
Mes premiers World Series of Poker en tant que membre du Team Winamax sont derrière moi. Ce n'est rien de le dire : l'expérience fut radicalement différente. Mon volume de tournois joués a considérablement augmenté. En pratique, cela signifie être passé d'un ou deux MTT par an à un incroyable score de six épreuves enchaînées durant le dernier tiers des WSOP. Le résultat ? Mitigé, que ce soit en termes de ressenti et de salaire. Deux ITM, ce n'est absolument pas horrible... mais ce n'est pas du tout optimal non plus. Un min-cash sur le High Roller PLO à 25 000 $, une huitième place sur le 8-Game Mix à 10 000 $ : cela ne suffira pas à payer les factures, puisque mes inscriptions ont coûté 155 000 $ au total, pour seulement 91 000 $ récupérés au guichet des payouts.

Des améliorations sont donc à l'ordre du jour, afin de pouvoir régulièrement escalader les hautes sphères de la bonne société du poker, là où se situent les bracelets.

Mais à quels ajustements vais-je devoir procéder pour gagner plus souvent des tournois ? Ou, pour faire plus simple, pour gagner un tournoi ?

Gus Hansen
Une solution simple serait, bien sûr, de jouer beaucoup plus de tournois... il est certain que cela augmenterait mes chances d'en gagner un. Mais ce n'est pas la voie que je souhaite emprunter.

Une meilleure préparation en dehors des tables, et de meilleures décisions prises à table : voilà ce qui est nécessaire pour perfer dans le monde du poker. J'ai du pain sur la planche.

Il faut que j'y mette du temps et de l'effort, il faut que j'analyse et étudie, que je retrouve ma concentration, ma force mentale et ma discipline. Grosso modo, tout ça se résume en deux mots : travailler dur ! Cela ne dépend que de moi, et je crois sincèrement être sur le bon... Lire la suite

[Blog] Les Rois maudits

Par dans Tournois Live il y a 1 mois.

Pierre Calamusa Blog

Après deux étés négatifs à Vegas, retrouver la confiance en terre américaine n’est jamais chose aisée. J’ai fait le choix cette année, tout comme l’an dernier, de ne jouer qu’une poignée de tournois aux World Series of Poker. L'idée directrice est de faire moins de volume pour me consacrer à plein temps à l’étude du jeu.

Comme à mon habitude, après quelques jours à Los Angeles pour rendre visite à ma grand-mère, je commence directement par le Main Event à 10 000 $. Curieusement, mon élimination dès la première main l’an passé me fait arriver avec une stratégie encore plus risquée. Puisque personne ne semble vouloir prendre de risque sur ce tournoi, et afin de les sortir de leur zone de confort, j'opte pour le choix fou de tout faire pour faire jouer à mes adversaires les plus gros pots possibles. Alors, accrochez-vous : la main qui suit est aussi spectaculaire qu'expéditive.

J’ai environ 60 000 de tapis aux blindes 300/500 et j'ouvre à 1 000 en premier de parole avec Roi-9 suité. Seul le bouton me paie. Le flop vient 8-8-8. Derrière, je 3-barrel all-in en méga overbet sur la rivière et je me fais payer en un quart de seconde par carré. Malgré l’évidente déception d'être éliminé si tôt du plus beau tournoi du monde, j'ai pourtant l’intime conviction d'être sur la bonne voie.

Ça recommence…

Pierre Calamusa

Une semaine plus tard, je reçois un message de Stéphane [Matheu] me demandant si je compte jouer le "10K 6-Max", car les équipes de Dans la Tête d’un Pro cherchent un joueur à filmer sur ce magnifique tournoi, l'un des plus beaux de chaque été. Ni une ni deux, je saute sur l’occasion. J’ai tellement bossé techniquement cette année que j’ai envie de montrer de quel bois je me chauffe contre les meilleurs joueurs du... Lire la suite

[Blog] Un été chaud et froid

Par dans Tournois Live il y a 1 mois.

Lewis blog
Deux mois se sont écoulés depuis mon dernier blog, où je vous donnais le détail de mes objectifs durant un été entièrement consacré au poker live... Et quel été !

Avant des WSOP record cette année, c'était le SISMIX qui avait plus que rempli son contrat : un record d'affluence sur un tournoi 6-max en live, une ambiance unique, et pour ma part une très bonne semaine qui venait confirmer un excellent mois en préparation des Championnats du Monde. Chaque année, je sais que je pars vivre des nouvelles aventures à Las Vegas, mais je ne sais pas encore la dimension qu'elles vont prendre. Et 2024... C'était une belle année. Je vous raconte ici mes meilleurs et pires moments durant ce gros mois passé dans le désert du Nevada.

Un des meilleurs moments est assez évident : les premiers instants passés dans notre villa. Mes amis sont là depuis quelques jours, et Max [Parys] m'accueille après un long périple. Ça y est, j'y suis ! Avec mes meilleurs potes, dans la plus belle baraque où j'ai logé lors de mes nombreux séjours à Vegas, et avec tout l'enthousiasme possible et la volonté de bien faire durant ce séjour. Tout le monde est au top, les voyants sont au vert pour passer un bel été : je le sens dès cette première journée. Les gars rentrent de leur tournoi du jour, et on débriefe sur quelques mains pendant une petite heure avant d'aller se coucher. Le doux rythme de l'été est lancé. Le lendemain, je joue le 3 000 $ 6-max : l'aventure peut commencer.

Lewis Blog 1
Mon highlight de l'été arrive dans les prochains jours. Après une 100ᵉ place sur ce premier tournoi, je vais débuter mon plus beau run de l'été sur le 2 500 $ full ring. À peine arrivé, et me voilà chipleader à 39 joueurs restants avec une montagne de jetons. Puis, on se retrouve... Lire la suite

[Blog] Mon vrai Main Event

Par dans Tournois Live il y a 1 mois.

João Vieira Blog
Lorsque j'ai commencé le poker, je me souviens avoir lu une citation de Barry Greenstein qui disait à peu près ceci : "Un vrai joueur de poker joue à tous les formats de poker, pas seulement au No-Limit Hold'em." Pour une raison que j'ignore, cette phrase m'est restée dans un coin de la tête.

Nous étions en 2009. Je commençais tout juste à jouer au poker, et plus je le découvrais, plus j'aimais ce jeu. Je regardais toutes les émissions de télévision et toutes les vidéos que je pouvais trouver. Bref, je tombais amoureux du poker... Je me souviens, pendant les WSOP 2009, avoir suivi le reportage de PokerNews tous les jours, pour chaque événement. Je suivais de près les chipcounts – en particulier ceux des grands noms que je reconnaissais et que j'admirais – et j'essayais de comprendre les quelques mains qui étaient racontées. J'étais déjà un bon joueur de NLHE, et je commençais à me rendre compte à quel point ce jeu était complexe et difficile. Et à ce moment, vous me dites qu'il existe encore vingt autres variantes auxquelles je pourrais jouer ? Mon cœur n'a fait qu'un tour : je voulais toutes les apprendre !

Joao 2
J'ai commencé mon voyage dans les mixed games il y a longtemps. Même si j'ai compris que la majorité de mes gains viendraient des MTT en No-Limit Hold'em, j'ai toujours essayé de maintenir autant que possible mon niveau dans les autres variantes. Quelle que soit la fréquence à laquelle j'ai la chance d'y jouer, et quelle que soit la somme d'argent que je peux y gagner. Pour moi, il a toujours été question de maîtriser le jeu, puis d'être compétitif dans le domaine que j'ai décider de maîtriser. Et rien n'incarne autant le sentiment “d'amour du jeu" que les mixed games : si vous aimez le poker, vous aimez les mixed... Lire la suite

[Blog] Le seul et l'unique

Par dans Tournois Live il y a 1 mois.

Adrian Mateos - Blog du 31/07/2024
Je vous écris depuis Las Vegas. Mi-juillet : les WSOP 2024 sont sur le point de se terminer. Pour moi, le festival est déjà fini. Hier soir, je suis passé à deux doigts de gagner un nouveau bracelet, sur le 6-max à 10 000 $ l'entrée. J'étais chip-leader au début de la finale... mais j'ai dû me contenter de la cinquième place, et d'un prix de 200 000 $. C'est une bonne façon de boucler ces WSOP. Même si, comme vous pouvez l'imaginer, j'aurais préféré remporter mon cinquième bracelet. Bon, on ne va pas se plaindre !

Dans mon dernier article sur le blog du Team, je vous racontais mon baptême de feu en Corée du Sud, à l'occasion du festival Triton Poker Series. Depuis, pas mal de choses se sont passées... et ce ne fut presque que du positif : un nouveau festival Triton au Monténégro, tout à fait spectaculaire, avec quatre tables finales, un nouveau titre, et le plus gros gain de ma carrière. Ensuite, retour devant l'ordi pour des Series en ligne : là, j'ai réalisé la meilleure session de ma vie avec 24 heures de résultats dingues. Derrière, il était déjà temps de reprendre l'avion pour retrouver Las Vegas. Pour moi, c'est évidemment la période la plus importante de l'année.

Si l'on raisonne en termes purement comptables, ces WSOP 2024 ont été positifs pour moi. C'est toujours bon de pouvoir le dire lorsque le programme est constitué de tournois très chers enchaînés tous les jours ou presque. Mais au-delà de cela, j'ai envie de parler d'un tournoi à part. Le plus important de l'année, celui que l'on rêve tous de gagner. Vous l'avez compris : on va causer Main Event.

Adrian Mateos - Blog du 31/07/2024
Pour la deuxième année de suite, le record d'affluence a été battu. Cela ne semblait pourtant pas évident, avec des premières journées de départ A, B et C plutôt... Lire la suite

[Blog] Le vent du changement

Par dans Tournois Live il y a 2 mois.

Mustapha Kanit Facebook

Salut à tous !

Comme vous le savez, je suis à Las Vegas, à peu près à la moitié de mon séjour [Muss' nous a fait parvenir ce blog fin juin, NDLR]. Les événements ne se déroulent pas tout à fait comme j'aurais aimé, mais je sens un vent nouveau, un vent de changement. Je suis arrivé le 6 juin. Dès la première semaine, je me suis lancé sur de gros buy-ins, avec deux tournois à 25 000 $, mais malheureusement les choses ne se sont pas très bien passées. Sur le premier, j’ai été beaucoup card dead et je n'ai pas pu faire grand-chose. Sur le second, je suis sorti sur un 80/20 avec deux Rois contre une paire de Valets.

Après un départ qui peut être décourageant, il est important de se recentrer et de se souvenir que l’on est là pour un bout de temps. Il faut se concentrer sur ce que l'on peut contrôler et non sur le résultat. En faisant de notre mieux, on sera récompensé sur le long terme. Cela étant dit, j'ai quand même dû faire huit tournois pour décrocher mon premier ITM, sur le "3K 6-max" du Wynn, où j'ai terminé 20ᵉ (sur 284 entrants) pour 8 000 $. J’adore jouer en format short-handed, surtout à Vegas. Je m'y sens bien plus à l’aise qu'en full ring, ça me met toujours dans une bonne dynamique. Sur ce tournoi, je pense avoir pris les bonnes décisions au bon moment pour débloquer la situation.

Mustapha Kanit

J’ai passé la semaine suivante sur des tournois à petits et moyens buy-ins, sans jamais vraiment réussir à monter un stack. C'est sur le Millionaire Maker qu'a fini par arriver le premier deep run. L'an dernier, déjà, ce tournoi m'avait fait frissonner, puisque j'étais arrivé tout près du Top 100 au milieu de plus de 10 000 joueurs, avant de perdre sur un 70/30. Une élimination au goût amer, qui m'a donné envie de bien... Lire la suite

[Blog] L'objectif d'une vie

Par dans Tournois Live il y a 2 mois.

Blog Dav

Lorsque ces lignes seront publiées, le Main Event des World Series of Poker aura tout juste débuté. J'ai écrit ce texte il y a une dizaine de jours. J'y tenais, car je pense que cela pouvait m'aider à mettre mes idées en place avant le tournoi qui m'importe le plus au monde.

Je l'ai déjà dit plein de fois au fil des années, et tout récemment je le répétais encore dans le documentaire que m'a consacré Winamax : le Main Event est le rêve ultime de ma carrière de joueur pro. Plus qu'un rêve, en fait : c'est tout bonnement mon objectif ultime. Certes, avec plus de 10 000 joueurs à battre, le projet est ambitieux. Mais il est réalisable ! Car OK, le field est gigantesque... mais vous savez quoi ? Ma longévité et mon expérience le sont aussi, ha ha !

Si je fais les comptes, je l'ai déjà joué dix-sept fois, ce tournoi... et je suis prêt à parier que je le jouerai encore vingt fois supplémentaires, minimum. J'évoquais mon expérience... Développons un peu. Quels sont mes atouts sur le Main ? Selon moi, c'est...

1. L'envie

Vous m'avez peut-être entendu citer Jacques Brel dans le documentaire : « Le talent, c'est l'envie ». C'est aussi ma conviction. Il n'y a pas d'autre secret : il faut avoir plus envie que les autres.

Vous me répondrez que tout le monde a envie de gagner le Main Event. Et c'est vrai. Mais en parlant avec les autres joueurs du circuit, j'ai souvent pu me rendre compte que personne n'en a autant envie que moi.

Davidi Kitai WSOP

Il y a par exemple les blasés. « Ouais, c'est un tournoi comme un autre ». D'autres ont des objectifs différents. « Moi, je veux gagner un High Roller ou un Super High Roller ». Chacun poursuit un but qui lui est propre, et généralement cela ne sera pas un tournoi en particulier. De mon côté,... Lire la suite

[Blog] Mes trois plus gros bad beats

Par dans Tournois Live il y a 2 mois.

Pierre Calamusa / Blog 28/06/2024
Il y a un an, je vous racontais les plus gros « good beats » de ma carrière. J’évoquais notamment cette paire de 6 qui fait brelan pour craquer les Dames de Guillaume Diaz en finale du WPO Dublin. Mais j’aurais pu tout aussi bien parler de ce As-Roi qui réussit à battre AA en demi-finales du 3 Million Event des Winamax Series… Les exemples sont nombreux, car on ne va pas se mentir : beaucoup de fois, les cartes m'ont favorisé au cours des quinze dernières années. “Ouais, standard pour un Team Pro”, rétorqueront les petits malins dans les commentaires. Oh, rassurez-vous : même si ça s'est moins vu, j’ai aussi connu mon lot de bad beats ! On ne peut pas toujours être du bon côté de la variance... Donc accrochez vos ceintures : je vous embarque dans le côté obscur, celui des coups de poker qui font hurler de fureur et taper du poing sur la table.

Barcelone, 2018 : on joue un très beau tournoi, le partypoker Millions à 10 000 balles l'entrée. Je suis en pleine confiance, mon jeu agressif se développe tout au long du tournoi, résultat : je ne décolle pas du peloton des chip-leaders pendant trois jours d'affilée. Un brelan qui overbet à tapis sur la rivière contre Philippe d'Auteuil... deux paires trouvées rivière pour craquer la paire d'As d'Adrian... et en plus, les caméras de Dans la Tête d'un Pro sont braquées sur moi.

Rien ne semble pouvoir m'atteindre dans ce tournoi de rêve, malgré le field ultra relevé (la faute aux re-entries illimités qui donnent aux top regs de multiples chances de se relever). Le prize pool, lui, est gigantesque, avec 1,7 million d'euros promis au vainqueur. Je paie le tapis d'un short-stack avec 99, il retourne As-Roi : je fais éclater la bulle. Min-cash assuré de 25 000 €, mais j'ai les... Lire la suite

[Blog] C'est comme le vélo

Par dans Tournois Live il y a 2 mois.

Blog Gus Hansen
Les tournois de poker et moi... cela faisait longtemps qu'on avait rompu. Mais on vient de se remettre ensemble !

Mes débuts sur le circuit des tournois remontent à très longtemps. 1996, si je ne dis pas de bêtises. Se réveiller un lundi matin, aller à la salle de sport avec mon ami Huck Seed, puis se diriger vers le Binion's Horseshoe pour s'inscrire au Main Event des World Series of Poker : voilà comment tout a commencé.

Les WSOP de l'époque, ils n'avaient rien à voir avec ceux aujourd'hui. Plus petit, moins flashy. Surtout : beaucoup moins de joueurs... et ceux qui étaient là, ils représentaient l'old school, l'ancienne école. Moi et Huck sommes arrivés tout à fait à la bourre... mais après quelques minutes de négociation avec les organisateurs, nous avons pu rejoindre le tournoi, avec 300 et 301 en guise de numéros d'inscription. Le guichet a fermé juste après notre passage.

Ce jour-là, j'ai rapidement eu rendez-vous avec mon destin. Il faut dire que j'étais très probablement le pire joueur de poker en lice. Lundi après-midi : la pause-dîner n'est pas encore arrivée que déjà, je suis éliminé.

Huck SeedQuelques jours plus tard, c'est bien Huck Seed qui allait être sacré Champion du Monde, en y mettant l'art et la manière. Tout du moins c'est comme ça que je l'ai ressenti, avec mes yeux de novice en No-Limit Hold'em. La victoire de mon ami fut une vraie inspiration : derrière, j'ai cherché à développer mon propre style de jeu. À l'époque, j'étais encore un joueur de backgammon avant tout. Ce n'est qu'en 2002, quand le World Poker Tour a fait son apparition, que j'ai pu goûter aux joies de la victoire avec des cartes en mains.

Les 22 années qui ont suivi ? On peut grossièrement les résumer ainsi :

Dix ou douze années... Lire la suite

[Blog] Vegas Calling

Par dans Tournois Live il y a 3 mois.

Romain Lewis Vegas Calling Blog Facebook

Hello tout le monde, j'espère que vous vous portez bien à l'aube de l'été et d'une nouvelle grosse édition des World Series of Poker. 

En dehors de l'Euro 2024 en Allemagne et des Jeux Olympiques en France, nos Championnats du Monde à nous, c'est toujours dans le désert du Nevada, de l'autre côté de l'Atlantique, et l'excitation pour moi reste est intacte, six ans après mes premiers WSOP.

Même si en 2021 j'ai décroché mon premier bracelet, ce qui représentait alors mon plus gros objectif professionnel, le goût de la victoire semble déjà loin. Car après deux mois merveilleux dans la foulée de ce titre, les deux années suivantes furent nettement plus compliquées. J'ai dû attendre l'EPT Monte-Carlo, il y a quelques semaines, pour jouer une nouvelle table finale en live [avant de remettre le couvert par deux fois au SISMIX, sur le Battle Royale puis le Main Event, NDLR]. Ça me paraissait fou, même si je n'y accordais pas tant d'importance.
Je n'avais encore jamais connu une aussi longue période de disette, sans la moindre véritable perf'. Ma motivation a beaucoup fluctué durant cette période, mais elle est de nouveau au sommet. Je le veux ce deuxième titre WSOP, et cet été, j'irai le chercher !

La preuve par trois

J'arrive à Vegas pour le 3 000 $ 6-max du 10 juin et je ne quitterai pas la ville avant la fin du Main Event. Mes objectifs sont simples :

  Me concentrer sur les WSOP. Je préfère ne pas sauter d'un casino à l'autre pour jouer le plus de tournois possibles. Pour moi, prendre des jours de repos est beaucoup plus intéressant qu'enchainer tout l'été.

Romain Lewis WSOP Main Event

Deep run le Main Event. Oui, je vous entends déjà : ça ne sert à rien de fixer comme objectif un résultat plus ou moins précis dans un tournoi spécifique.... Lire la suite