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[Blog] Jeu, set & match

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Blog Adrián Mateos

Hola todos que tal? Dans ce nouvel article de blog, une fois n'est pas coutume, je vais laisser le poker de côté. Pour cette fois, j’aimerais vous parler d’une facette de ma vie qui, bien que révolue, a joué un rôle prépondérant dans la construction de mon état d'esprit de compétiteur. Celui-là même qui m'a tant servi pour arriver là où j'en suis dans le monde du poker.

Gamin, ma première grande passion a été le tennis. Et elle me suit encore aujourd'hui ! Quand je voyage, j’apporte toujours une raquette dans ma valise pour défier les joueurs du circuit si l’occasion se présente. Cela m’arrive aussi de taper la balle contre notre Coach Steph' qui, comme vous le savez sans doute, était tennisman professionnel avant de consacrer sa vie aux cartes. Ça ne rigole pas !

Meilleur seul que mal accompagné

Adrián Mateos Jeune TennisMon amour pour ce sport a commencé tout petit. J'avais 3 ou 4 ans quand j'ai commencé à le pratiquer, à un moment de ma vie où, comme bon nombre de garçons, j'étais aussi attiré par le football. À cette époque, dans le centre sportif de ma ville San Martín de la Vega (en banlieue de Madrid), je pratiquais donc les deux de front : deux jours de football par semaine et deux jours de tennis, jusqu'à 10 ans environ. C'est alors que le gène de la compétition s'est éveillé en moi. Je me souviens avoir ressenti de la déception à voir que certains de mes coéquipiers ne se donnaient pas autant que moi sur le terrain, ou que mes résultats dépendaient de ce que faisaient les autres. C'est sans doute ce qui m'a fait choisir le tennis plutôt que le football, un sport où mes seuls efforts et ma capacité à m'améliorer d'un match à l'autre allaient pouvoir faire la différence.

En parallèle, je voyais aussi que je n’étais pas fait pour le foot, alors qu'au tennis, je progressais doucement mais sûrement. S'entraîner c'est bien beau, mais je cherchais surtout la confrontation. Je ne pouvais jouer qu'un seul match de foot par semaine alors que le tennis me permettait enchaîner plusieurs matchs le temps d'un même week-end sur des tournois differents. J'ai d'ailleurs une pensée pour mes parents qui passaient une bonne partie de leur temps libre à nous balader d'un endroit à un autre mon frère et moi. À chaque fois, je me dis quand même... quelle chance !

Plusieurs années se sont écoulées comme ca. On adorait la compétition ! En tirant un parallèle avec le poker, je me rends compte que j'ai là aussi franchi les paliers rapidement. La différence, c'est que j'étais conscient que je ne deviendrai jamais joueur pro dans ce domaine. Pour preuve, à 15 ans, on m’a proposé d’entrer dans un centre de haute performance, mais j'ai refusé. Pour moi, le tennis n'a jamais dépassé les compétitions régionales. Mon frère lui, a en revanche réussi à concourir au niveau national. Tant mieux pour lui, tant pis pour moi !

Les tables à la place des courts

Adrián Mateos Jeune Tennis 2En fonction de toutes ces décisions, qui sait si les choses auraient pu tourner différemment. Quand on m’a proposé de continuer mes études dans un lycée pour athlètes de haute performance, j’ai décliné parce que je préférais rester dans mon école natale et ne pas me séparer de mes amis. Bien évidemment, cette décision a eu un impact sur mon niveau. À l'inverse de celui de mes adversaires, mon jeu n'évoluait pas. Un peu plus tard, vers mes 17-18 ans, on m’a pourtant offert une bourse d’études dans une université aux États-Unis, mais j'avais déjà découvert le poker et j’avais décidé de tout miser sur les cartes.

À 18 ans, fatigué physiquement par les services et les revers à deux mains à répétition, j'ai choisi d'abandonner définitivement le tennis. À la place, mon gène compétitif me disait de me diriger vers les tables pour assouvir mon envie d'être meilleur que les autres. Malgré tout, c'est une étape de ma vie que je chéris et qui a contribué à faire de moi la personne et le compétiteur que je suis aujourd'hui. J'ai appris qu’on peut être meilleur jour après jour, que l'effort porte ses fruits et que dans une activité aussi individualiste que le tennis, il n'y a que vous, à la sueur de votre front, qui pouvez faire en sorte de tracer votre route et de vous offrir un avenir brillant. Un peu comme au poker (heureusement il y a le Team Winamax !).

J'aime toujours frapper la balle de temps en temps, surtout en compagnie de Steph' ou d'autres amis du circuit. On joue aussi beaucoup au padel, un sport à mi-chemin entre le tennis et le squash, particulièrement populaire en Espagne et au sein du Team. Et bien sûr, je ne me lasse pas de suivre le meilleur joueur espagnol de tous les temps, Rafa Nadal, un modèle d'excellence, de résilience et d'abnégation sur lequel nous devrions tous prendre exemple.

Sur ce, en attendant de pouvoir retourner sur les courts, bonne chance à tous aux tables !

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Quatre bracelets de Champion du Monde, un style de jeu ultra-agressif et un palmarès qui grossit d'année en année : le Madrilène fait tout simplement partie des meilleurs joueurs de la planète !

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