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[Blog] En attendant Monaco

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Traditionnellement, les mois de mars et avril sont plutôt calmes sur la planète poker. Huit mois déjà que je suis sponsorisé et je n'ai pas vu le temps passer. Bénéficier de huit semaines plus posées tombe à point nommé. Je compte les mettre à profit d'abord pour faire un peu la fiesta à Lisbonne. Ensuite, il sera temps de rentrer en France et m'entraîner online, en faisant beaucoup de volume, et en ayant une hygiène de vie irréprochable pour aborder un tournoi mythique : l'EPT Monte-Carlo.

Premiers amours : back to the grind

Ce qui est embêtant lorsque on oscille entre live et online, c'est qu'il est très difficile d'être performant dans les deux domaines, tant ces deux formes de poker sont différentes. Nombre de mains jouées par heure, cadre de jeu (on grind souvent chez soi alors qu’on se déplace pour le live), buy-in moyen, profil des adversaires : tous ces éléments induisent une cadence de jeu différente entre live et online. Depuis huit mois ma priorité a clairement été le live, et pour ne pas m'emmêler les pinceaux j'ai peu joué online. Car les stratégies globales sont très différentes. Sur la toile, les joueurs n'ont pas peur de se faire éliminer, les structures sont plus rapides et l'on doit souvent prendre des risques. Sur les tournois à 5 000 et 10 000 euros, les dynamiques n'ont rien à voir, et appliquer les mêmes ranges qu'online serait désastreux. Cependant, je reste avant tout un joueur issu du net, et le grind me manque. Il est donc sans doute temps pour moi de renouer avec mes premiers amours.

Pour ceux qui suivent mes résultats online, je suis perdant depuis le début de mon contrat en août dernier. Contre-performance d'autant plus surprenante pour moi que j'ai la conviction d'être techniquement plus fort qu'hier, et que je n'ai également jamais connu de réelle longue période de pertes sur Internet. J'en profite pour saluer les performances de Guillaume Diaz qui, dans les mêmes conditions que moi, a réussi à obtenir des résultats exceptionnels dans les deux domaines, couronnés par une victoire dans le Highroller du dimanche et une deuxième place au WPT-National de Paris, à quelques semaines d'intervalle.

Entre la fin du Winamax Poker Tour et l'EPT Monaco, je dispose de plus d'un mois sans échéance live, et je compte en profiter pour me prouver que je n'ai pas perdu la main online. Je vais donc me fixer un petit challenge personnel, afin de voir si je suis aussi compétent qu'avant sur Winamax. Avec mon ancien pseudo levietf0u-pa, j'ai accumulé environ 150 000 euros de gains (voir ci-dessus) sur 10 000 tournois, avec un prix d’entrée moyen de 65 euros et un retour sur investissement de 40%. Avec mon nouveau pseudo... je vous laisse voir par vous-même sur Sharkscope. C'est assez risible.

Du coup, il est temps de se fâcher, et montrer que papa est de retour sur les tables virtuelles. En termes de volume, je compte jouer cinq fois par semaine du 25 mars au 18 avril, soit une semaine avant le séminaire du Team et l'EPT Monte-Carlo. C'est, je crois, l'occasion idéale d'appliquer la méthodologie du grind online que j'ai publiée il y a quelques mois. Je partirai vraisemblablement avec 2 500 euros de bankroll et une recharge au cas où les débuts se passent mal. Comme une seconde cartouche est possible, j'aurai une gestion de bankroll très agressive : douze tables simultanées sur des tournois entre 10 et 50 euros. Le Prime Time et les Deep Run 10, 20 et 50 euros seront mes premiers objectifs. Ensuite, une fois que ma bankroll aura atteint les 4 000 euros, je commencerai à jouer le Top 50 et l'Xtase. Une chose à garder en tête : toujours privilégier les petits fields au départ, pour engranger la confiance et ne pas subir trop de variance.

Un esprit sain dans un corps sain

En ce qui concerne l'extra-poker je fais un minimum attention à mon hygiène de vie, même si deux, trois magnums de vodkas fusent encore de temps en temps. Il est maintenant certain que je suis obligé de faire au moins quatre sessions de sport par semaine, sans quoi je prends du poids à vitesse grand V. Or, me sentir en forme est une condition essentielle pour que je joue mon A-game. Si je me sens mal physiquement, mon moral est bas, et je joue mal.

J'ai reçu un nouveau programme de musculation qui change beaucoup du dernier car les charges sont bien plus lourdes et les séries bien plus courtes (six répétitions maximum). Les temps de récupérations sont également bien plus longs. J'ai bien progressé et je fais par exemple cinq séries de six à 90kg au développé-couché et un maximum à 105kg, performances que je n'avais plus réalisées depuis mes 19 ans ! À partir de la dernière semaine de mars, je vais essayer de suivre une bonne diète. Deux objectifs ici : réunir les conditions pour atteindre mon A-game lors de l'EPT Monte-Carlo, et être surtout en forme pour l'été qui arrive à grand pas. En attendant, à tout de suite sur les tables de Wina !


LeVietF0u

L'enfant terrible du Team Winamax a remporté les plus gros tournois W et fait souvent parler la poudre en live. Un talent ravageur, à la table comme sur les réseaux sociaux.

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