[Blog] Ce qui ne me tue pas...
Par Général Life Style
dansCiao ragazzi! Un peu plus de deux mois se sont écoulés depuis mon dernier blog et nous voici déjà presque à la fin de l’année. Vous savez donc ce que cela signifie : c’est l’heure du bilan ! Histoire d’entrer tout de suite dans le vif du sujet, je pense que, même sans obtenir les résultats auxquels je suis habitué, mon année reste positive. J’ai joué un bon poker, j’ai réalisé quelques deep runs et souvent atteint les places payées des épreuves les plus importantes. Je suis content de mes prestations et je suis conscient du fait que, si je continue de cette manière, personne ne pourra m’arrêter !
Au poker, il se peut que les résultats obtenus ne correspondent tout à fait à notre niveau de jeu, mais un professionnel doit garder sa concentration intacte et prendre du recul par rapport aux simples chiffres. Si tu te sens bien dans ton jeu, les résultats arriveront tôt au tard. Tenez, voici un exemple qui va vous parler. Mon ami Adrián Mateos a connu une année compliquée, mais il a continué à se donner à 100% sur chaque main de chaque tournoi… jusqu’aux Bahamas, où il a remporté deux tournois en une semaine dont le Main Event à 10 000 $ ! Parfois, il faut détourner le regard du résultat pur et se concentrer sur ce qu’on est en train de faire : en jouant, on s’améliore, on apprend, on partage notre expérience avec notre entourage. Si on donne le maximum de nous-même, on ne doit pas avoir peur d’échouer.
Ma meilleure vie
Mais alors, me direz-vous, si tu n’as pas gagné autant que tu le voulais aux tables, pourquoi es-tu satisfait de ton année ? Simplement parce que je pense avoir mûri. J’ai appris énormément de choses et j’ai aidé en ce sens les personnes autour de moi. J’ai noué de nouvelles amitiés et, même si j’ai connu quelques problèmes d’ordre personnel, la belle relation que j’ai avec ma compagne m’a aidé à les surmonter. Et puis, les (nombreuses) victoires de mes amis m’ont donné de gros coups de boost. D’une certaine manière, c’est comme si leurs victoires étaient aussi les miennes.
Parfois, on oublie de la chance qu’on a. Moi je me considère chanceux car la vie m’offre une tonne de possibilités et parce que j’ai beaucoup de personnes qui m’entourent. Je pense actuellement vivre l’un des moments les plus excitants de ma vie et je suis vraiment heureux de partager tout cela avec autant de gens que j’estime, dont bien sûr mes potes du Team Winamax.
Je suis un compétiteur dans l’âme et quand je n’arrive pas à tout donner, je me sens frustré. L’honnêteté a toujours été l’une de mes qualités. Je suis toujours honnête avec moi-même et j’arrive à faire mon autocritique. Pour moi, il est primordial de parvenir à sortir des sentiers battus pour pousser mes adversaires en dehors de leur zone de confort. Cela fait partie des choses que je pense avoir bien faites cette année, car j’ai appris à mieux me connaitre. Je sais quand j’ai envie de jouer au poker et quand ce n’est pas le moment.
Travail et honnêteté
Il faut être prêt et avoir l’esprit libre pour se donner à 100%. Le travail que nous faisons sur nous-mêmes, surtout au niveau mental, est ce qui fait la différence entre un bon joueur et un champion. Souvent, c’est d’ailleurs la SEULE différence. Tous les champions sont honnêtes avec eux-mêmes, ils arrivent à identifier leurs défauts et à les surmonter.
Le talent est surévalué. Les seules choses qui comptent et qui permettent de durer sont les compétences que l’on obtient en travaillant. Bien sûr, si tu as du talent, tant mieux ! Le processus d’apprentissage n’en sera que plus simple, surtout au début, et tu parviendras à créer un lien plus puissant avec le jeu.
En conclusion, sans moments difficiles, nous ne pourrions pas apprécier le succès de la même manière, à sa juste valeur. Tout le monde traverse des périodes difficiles. La différence se cache dans la façon de réagir par rapport à cela et d’en tirer le meilleur. La vie peut être très dure, mais ce qui ne tue pas rend plus fort.
Ciao!
Musta
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